Réponse publiée le 28 septembre 2004

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les mesures de sûreté du transport aérien ont été considérablement renforcées. 100 % des bagages transportés en soute sont désormais soumis à une inspection par appareil à rayons X. En outre, la direction générale de l'aviation civile, autorité compétente en matière de sûreté du transport aérien, a demandé que 50 % des bagages à main des passagers en moyenne sur l'ensemble des vols fassent l'objet d'une fouille. La réglementation impose aux exploitants d'aérodromes d'organiser ces services de contrôle. Elle les autorise à faire appel à des entreprises de sécurité privée. En raison de l'accroissement des tâches de sûreté et de leur spécialisation, le recours à de tels intervenants est indispensable. Il est strictement réglementé. Au printemps dernier, une grève des agents de sûreté d'une de ces entreprises à Orly a conduit à la limitation du nombre de postes d'inspection et de filtrage des passagers avec pour conséquences un allongement des files d'attente et des retards d'avions. Face à ces difficultés, les dispositions prises par Aéroports de Paris et ce sous-traitant ont permis de limiter les effets sur le trafic aérien et la gêne pour les passagers. Elles ont consisté principalement en l'affectation d'agents de sûreté provenant d'autres sites et à la mise en place de renforts de personnel d'Aéroports de Paris pour canaliser les files d'attente et informer les passagers. Il convient également de souligner que, pendant ce mouvement social, les objectifs de sûreté fixés par le Gouvernement ont été maintenus.