Réponse publiée le 21 mars 2006

La protection de la santé des sportifs et la lutte contre le dopage est une priorité de la politique sportive conduite par Monsieur le ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative. Cet objectif trouve sa traduction budgétaire dans une augmentation constante des crédits, qui, d'un budget exécuté de 16,88 millions d'euros en 2002 passent à un budget exécuté de 17,46 millions d'euros en 2005. Sur ces sommes, les crédits affectés à la lutte contre le dopage atteignent 6,90 millions d'euros en 2002 et 7,24 millions d'euros en 2005, dont 3,96 millions d'euros consacrés au fonctionnement du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD). Les contrôles antidopage sont effectués sur un grand nombre de disciplines sportives, comme le montre le tableau annexé. Bien qu'en diminution de 5 points entre 2000 et 2005, le cyclisme reste toujours la première discipline sportive contrôlée en raison du nombre élevé de compétitions qui se tiennent sur le territoire français et de la politique volontariste de contrôle antidopage de la Fédération internationale de cyclisme. L'athlétisme, après avoir connu une activité antidopage accrue en 2003 avec l'organisation des championnats du monde d'athlétisme à Paris-Saint-Denis, occupe toujours la deuxième place en nombre de contrôles (12,1 % contre 17,2 %). Viennent ensuite les sports collectifs, football, rugby à XV, basket-ball, handball, et le tennis. La natation, l'haltérophilie, l'escrime sont également des disciplines régulièrement contrôlées. Dans la perspective des jeux Olympiques d'hiver de Turin, le ski a été davantage contrôlé en 2004 et 2005 que les années précédentes. Alors que l'on constatait une augmentation régulière du pourcentage d'analyses positives, c'est-à-dire du nombre de sportifs et sportives pour lesquels des substances dopantes interdites ou soumises à restriction sont détectées, entre 1999 et 2002, la tendance s'est inversée à partir de 2003. D'une part, la liste des substances détectées et procédés interdits évolue tous les ans, d'autre part l'augmentation du nombre de contrôles hors compétition réduit mécaniquement le nombre de substances détectées dès lors que la liste des substances et procédés interdits hors compétition est moins complète que la liste applicable en compétition.