Question écrite n° 42010 :
monuments historiques

12e Législature

Question de : M. Alain Suguenot
Côte-d'Or (5e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Alain Suguenot * appelle l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur l'évolution des crédits inscrits dans la loi de finances 2004 au titre de la restauration des monuments historiques. L'année 2003 avait déjà nécessité une action vigoureuse afin que les factures pour les travaux commandés et effectués au cours de l'année soient honorées. Un grand nombre de PME avait alors dû faire face à de graves problèmes de gestion financière. Le précédent ministre de la culture avait annoncé, le 25 septembre 2003, lors de sa conférence de presse sur le budget de la culture 2004, une augmentation des crédits pour la restauration du patrimoine monumental de l'ordre de 10 %. Or, l'actuel ministre de la culture annonce désormais, par le biais des DRAC, une diminution drastique des crédits de paiement pour 2004. Les entreprises spécialisées dans ce secteur s'inquiètent ainsi de ce revirement de situation qui se traduirait inévitablement par des licenciements et des dépôts de bilan. Aussi, il lui demande si les crédits annoncés par son prédécesseur peuvent être débloqués.

Réponse publiée le 17 août 2004

Le ministre de la culture et de la communication a déjà été saisi et a répondu à la situation de tension apparue, en 2004, sur le montant des crédits affectés à la restauration des monuments historiques et aux difficultés rencontrées par les entreprises de ce secteur qui pourraient être fragilisées par un retard de l'administration à honorer des engagements. La préoccupation de voir, plus globalement, maintenue la dynamique d'entretien et de restauration de notre patrimoine, qui a fait l'objet d'annonces fortes, en septembre 2003, lors du lancement du plan national pour le patrimoine, revêt pour le ministère de la culture et de la communication une dimension tout à fait prioritaire. Le niveau des crédits de paiement notifiés aux directions régionales des affaires culturelles (177 MEUR sur le chapitre 5620) s'est révélé insuffisant pour répondre aux besoins exprimés, et dont certains, de toute première urgence, concernent des opérations engagées, ou rendus indispensables, pour assurer la sécurité du public. C'est la raison pour laquelle le ministre a décidé de redéployer 20 MEUR supplémentaires, en 2004, pour abonder en conséquence les dotations des directions régionales des affaires culturelles et répondre à la situation de tension évoquée.

Données clés

Auteur : M. Alain Suguenot

Type de question : Question écrite

Rubrique : Patrimoine culturel

Ministère interrogé : culture et communication

Ministère répondant : culture et communication

Dates :
Question publiée le 22 juin 2004
Réponse publiée le 17 août 2004

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