Réponse publiée le 24 août 2004

La préservation et la transmission de cet élément de la richesse du patrimoine culturel et linguistique national que représentent les langues et cultures régionales, particulièrement en ce qui concerne la langue occitane, sont l'objet de toute l'attention des services du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche qui, au travers de leurs actions, s'emploient à améliorer les conditions de leur enseignement et de leur diffusion. Il faut tout d'abord préciser que, comme cela apparaît dans le B.O. spécial n° 6 du 24 juin 2004, le CAPES externe d'occitan-langue d'oc reste ouvert en 2005. Aucune fermeture n'est envisagée dans les sessions suivantes. En ce qui concerne la session 2004, la baisse du nombre d'élèves entre 2004 et 2006 dans le second degré, a conduit à une diminution du besoin en professeurs pour la rentrée 2005 de 4 000. Le nombre de postes offerts aux concours externes et de 3e voie pour 2004 a ainsi été fixé à 12 500. Dans la répartition des postes entre disciplines, il a été donné priorité aux disciplines centrales des collèges et des lycées, et plus particulièrement à celles présentant des besoins en expansion. À l'inverse, les postes ont été ajustés plus sensiblement à la baisse pour les disciplines dans lesquelles les besoins sont saturés. S'agissant des langues régionales, il faut savoir que des surnombres existent, particulièrement en occitan (13 enseignants excédentaires). En 2004, les académies ne demandent pas la totalité des néo-titulaires à affecter. En effet, il n'y a qu'une demande en occitan-langue d'oc pour 14 néo-titulaires. Dans ces conditions, sachant que les surnombres devraient doubler à la rentrée 2004, notamment en occitan-langue d'oc, et vu le faible nombre de départs à prévoir dans les prochaines années, la baisse des postes offerts à la session 2004 est justifiée.