Réponse publiée le 25 janvier 2005

Six lieux de culte chrétiens, à Bagdad et à Mossoul, ont été, le 1er août 2004, la cible d'attentats qui ont causé une dizaine de victimes. Il s'agit là de la première attaque coordonnée visant les chrétiens d'Iraq cruellement frappés, comme le sont Chiites, Sunnites et Kurdes. L'objectif du terrorisme reste celui de semer la discorde entre les différentes composantes de la société iraquienne et d'atteindre en particulier une communauté chrétienne profondément ancrée en Iraq, où elle bénéficie de l'estime et du respect du reste de la population. La France a condamné avec la plus grande fermeté ces attentats et exprimé sa sympathie aux proches des victimes et aux autorités religieuses des églises chrétiennes d'Iraq. Elle a appelé l'ensemble des Iraquiens à s'unir contre la violence et à promouvoir, dans cette période de transition cruciale pour l'avenir de leur pays, l'harmonie et la concorde. Toutes les confessions doivent en effet pouvoir trouver leur place au sein d'un Iraq démocratique et pacifié, qui garantisse l'exercice des libertés civiles et de culte. La France est naturellement attentive au sort de cette communauté chrétienne, qui a été évoqué avec les autorités iraquiennes, notamment à l'occasion de la visite à Paris, en août dernier, peu après ces attentats, de Mme Pascale Icho Warda, ministre des déplacés et des émigrés, elle-même de confession chrétienne et membre du mouvement démocratique assyrien.