télévision
Question de :
M. Jean-Luc Warsmann
Ardennes (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Jean-Luc Warsmann appelle l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les augmentations de son relevées lors du passage d'écrans publicitaires à la télévision. Un décret du 27 mars 1992 (n° 92-280 modifié) précise que le volume de ces écrans publicitaires ne doit pas excéder le volume du reste du programme. Or, comme l'a mis en évidence une récente étude menée par l'Ecole nationale supérieure des télécommunications (ENST) et rendue publique par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), plus de la moitié des écrans publicitaires ne respectent pas le texte de ce décret. Il lui demande les dispositions qu'entend prendre le Gouvernement afin d'empêcher que cette pratique ne perdure.
Réponse publiée le 30 novembre 2004
L'honorable parlementaire souhaite attirer l'attention du ministre de la culture et de la communication sur l'augmentation du volume sonore des écrans publicitaires lors de leur diffusion par rapport aux autres éléments de programmes des services de télévision. En son article 14, le décret n° 92-280 du 27 mars 1992, définissant les obligations des éditeurs de services en matière de publicité, de parrainage et de télé-achat, dispose que le volume sonore des séquences publicitaires ainsi que des écrans qui les précèdent et qui les suivent ne doit pas excéder le volume sonore moyen du reste du programme. La loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication a confié à une instance de régulation indépendante, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), mission de veiller au respect par les éditeurs de services des dispositions qui leur sont imposées. Une étude commandée par cette instance corrobore l'analyse de l'honorable parlementaire et fait apparaître que, dans plus de 50 % des cas, le volume sonore des écrans publicitaires sur TF 1, France 2, France 3 et M 6 dépasse le volume sonore moyen du programme les précédant. En mars 2004, l'instance de régulation a donc décidé d'engager avec les chaînes une concertation afin d'obtenir un meilleur confort d'écoute pour les téléspectateurs. Le CSA a également informé les éditeurs qu'une nouvelle campagne de mesure serait réalisée à partir de l'automne 2004.
Auteur : M. Jean-Luc Warsmann
Type de question : Question écrite
Rubrique : Audiovisuel et communication
Ministère interrogé : culture et communication
Ministère répondant : culture et communication
Dates :
Question publiée le 28 septembre 2004
Réponse publiée le 30 novembre 2004