Question écrite n° 48606 :
frais pharmaceutiques

12e Législature

Question de : M. Damien Meslot
Territoire-de-Belfort (1re circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Damien Meslot appelle l'attention du M. le ministre de la santé et de la protection sociale sur le projet de déremboursement partiel des dispositifs d'autocontrôle et d'autotraitement des personnes atteintes de diabète. Alors que l'autocontrôle et l'autotraitement sont des éléments fondamentaux des avancées thérapeutiques en diabétologie, il apparaît dommageable de réduire la prise en charge de ces méthodes de soins qui semblent constituer des méthodes modernes de traitement et de surveillance, permettant aux malades atteints du diabète de vivre une vie sociale et professionnelle normale. Par ailleurs, les enfants diabétiques, avec ces nouvelles méthodes de soins, paraissent mieux gérer les crises d'hypoglycémie, avec les angoisses, les traumatismes et les difficultés à long terme qui peuvent en résulter. Aussi il lui demande de lui préciser ses intentions dans ce domaine et si ce type de soins pour diabétique va faire prochainement l'objet d'un déremboursement.

Réponse publiée le 9 novembre 2004

L'attention du ministre de la santé et de la protection sociale est appelée sur les propositions de modifications tarifaires relatives à la prise en charge, par l'assurance maladie, des différents dispositifs d'autocontrôle et d'autotraitement du diabète inscrits au chapitre 1er du titre I de la liste des produits et prestations (LPP) remboursables prévue à l'article L. 165-1 du code de la sécurité sociale. Le ministre rappelle qu'en ce qui concerne le diabète, reconnu comme l'une des priorités de santé publique en France, les personnes qui en sont reconnues atteintes peuvent bénéficier, après avis du contrôle médical de leur caisse, d'une prise en charge à 100 % du tarif inscrit à la LPP, pour les soins en rapport avec cette affection. Le ministre tient donc à souligner que le projet actuel ne vise ni au déremboursement, ni à la baisse du taux de prise en charge des dispositifs suscités mais seulement, compte tenu du coût réel des dispositifs concernés, à une baisse négociée de leurs prix et de leurs tarifs de remboursement, sans effet donc sur les restes à charge pour les personnes concernées. Il précise en outre que ce projet en est actuellement au stade de la discussion dans le cadre des travaux du comité économique des produits de santé (CEPS) avec les entreprises concernées.

Données clés

Auteur : M. Damien Meslot

Type de question : Question écrite

Rubrique : Assurance maladie maternité : prestations

Ministère interrogé : santé

Ministère répondant : santé

Dates :
Question publiée le 12 octobre 2004
Réponse publiée le 9 novembre 2004

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