sectes
Question de :
M. Philippe Vuilque
Ardennes (2e circonscription) - Socialiste
M. Philippe Vuilque souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur les organismes de formation professionnelle liés à des mouvements sectaires. Tout récemment, la presse a rappelé que la société Aventis avait été pénétrée par la secte Elan Vital, au travers d'un cabinet de conseil. La personne utilisait une méthode contestable destinée à cerner la personnalité des salariés. Ce cas est révélateur des agissements de certains mouvements sectaires qui s'engouffrent dans un marché estimé à plusieurs dizaines de millions d'euros. Il lui demande en conséquence si des instructions ont été données aux services des renseignements généraux pour informer les sociétés et le Conseil national de la formation professionnelle sur les mouvements sectaires qui pratiquaient ainsi l'infiltration d'entreprises à des fins prosélytes et lucratives.
Réponse publiée le 1er février 2005
L'honorable parlementaire appelle l'attention du ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur de possibles liens entre organismes de formation professionnelle et mouvements sectaires. Pour ces derniers, la formation professionnelle peut en effet offrir des possibilités de prosélytisme car elle s'adresse à un public de stagiaires captifs, donc réceptifs. Si ce risque est connu, l'identification de cas avérés est complexe. Il ne peut donc être dressé de liste d'organismes qui pourrait être communiquée au Conseil national de la formation professionnelle. Cependant, il convient de préciser que la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), les préfets et les services de la police nationale se montrent particulièrement vigilants en ce domaine.
Auteur : M. Philippe Vuilque
Type de question : Question écrite
Rubrique : Ésotérisme
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : intérieur
Dates :
Question publiée le 19 octobre 2004
Réponse publiée le 1er février 2005