Question écrite n° 49907 :
médecine du travail

12e Législature
Question signalée le 28 mars 2006

Question de : M. Jean-Marie Rolland
Yonne (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Jean-Marie Rolland appelle l'attention de M. le ministre délégué aux relations du travail sur la situation des personnes employées à domicile à temps partiel par plusieurs employeurs et qui, suite à un accident, doivent s'arrêter de travailler. Or les ASSEDIC ne reconnaissent que l'inaptitude constatée par la médecine du travail et les employeurs à domicile ne doivent cotiser à la médecine du travail que si leurs salariés travaillent à temps plein et non à temps partiel. Aussi il lui demande comment le Gouvernement compte régulariser cette situation.

Réponse publiée le 4 avril 2006

L'attention du Gouvernement a été appelée sur l'application de la médecine du travail aux employés de maison et auxiliaires de vie employés à temps partiel par les particuliers, et sur la reconnaissance des accidents du travail touchant ces salariés. La médecine du travail des employés de maison à temps complet est actuellement régie par des dispositions particulières du code du travail. Ces salariés « font obligatoirement l'objet d'un examen médical passé au moment de l'embauchage, de visites périodiques renouvelées à intervalles n'excédant pas un an et de visites de reprises effectuées à la suite d'interruptions de travail intervenues pour des raisons médicales ». La responsabilité de l'exécution de la surveillance médicale et la charge de son financement reviennent aux employeurs. En revanche, il n'existe pas de dispositions réglementaires particulières en matière de surveillance médicale pour les employés de maison à temps partiel. C'est pourquoi la quasi-totalité des particuliers employeurs n'adhère pas à un service de santé au travail pour un employé de maison à temps partiel. De ce fait, ces salariés ne bénéficient pas, en règle générale, de l'apport de la médecine du travail lorsque leur état de santé ne leur permet plus d'assurer leur tâche, et ne peuvent pas prétendre au bénéfice des conséquences juridiques d'une déclaration d'inaptitude. Cette situation n'est pas satisfaisante et sera examinée très prochainement par un groupe de travail formé dans le cadre du plan quinquennal santé au travail 2005-2009 adopté par le Gouvernement le 23 février 2005 et dont le rôle sera d'étudier les nécessités de modification de la réglementation dans le domaine de l'aptitude médicale.

Données clés

Auteur : M. Jean-Marie Rolland

Type de question : Question écrite

Rubrique : Travail

Ministère interrogé : relations du travail

Ministère répondant : emploi, travail et insertion professionnelle des jeunes

Signalement : Question signalée au Gouvernement le 28 mars 2006

Dates :
Question publiée le 2 novembre 2004
Réponse publiée le 4 avril 2006

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