Réponse publiée le 15 février 2005

En 2003, les services de polices font état de neuf décès impliquant l'usage d'ecstasy. Deux décès avaient été recensés en 2002, huit en 2001, un en 2000, et deux en 1999. Il est précisé que ces chiffres incluent les cas de décès résultant de l'association d'ecstasy avec d'autres produits psychoactifs, notamment l'alcool, le cannabis, l'héroïne et la méthadone. Ainsi, en 2003, sur neuf décès, quatre sont attribuables directement à l'ecstasy et cinq à l'ecstasy en association avec d'autres produits psychoactifs. Les données disponibles ne permettent pas de distinguer les décès survenus en milieu hospitalier. Ces chiffres soulignent une augmentation de la morbidité liée à l'ecstasy. Conscient de la nécessité de tout mettre en oeuvre pour enrayer cette tendance, le Gouvernement s'est engagé dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre les drogues le tabac et l'alcool 2004-2008 à réduire l'expérimentation et la consommation de drogues de synthèse et à prévenir les risque aigus. Dans ce cadre, il s'est engagé à renforcer le dispositif d'alerte en direction des services d'urgence et du milieu festif afin de les informer de la toxicité des produits en circulation. En outre, la présence d'acteurs de prévention lors des événements festifs sera développée afin de permettre un contact avec un public qui ne se perçoit pas toujours en danger. L'information sur les risques liés à l'usage de ces drogues sera en permanence actualisée et diffusée.