orthophonistes
Question de :
M. Alain Bocquet
Nord (20e circonscription) - Député-e-s Communistes et Républicains
M. Alain Bocquet attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les préoccupations que suscite le projet gouvernemental de réforme de l'orthophonie. Nombre de professionnels et d'étudiants réagissent à des orientations qui rompent avec l'évolution actée par décret du 2 mai 2002. Au vu des éléments d'information qui lui sont communiqués, il apparaît clairement ainsi que le soulignent ces personnes que le texte gouvernemental constitue « une véritable dévalorisation du cursus des orthophonistes ». Ainsi de la réduction de leurs études, à une simple licence professionnelle ; ainsi de la suppression de certains enseignements théoriques et pratiques ; ainsi de la menace de porter atteinte au champ d'intervention que couvre actuellement la profession et du risque de faire obstacle à la recherche en orthophonie. Toutes et tous refusent la perspective d'un cursus réduit « à un nombre restreint de crédits d'heures » et réclament des dispositions compatibles avec la qualité des soins due aux personnes soignées. Il lui demande de lui faire connaître les prolongements que le Gouvernement entend donner à ces attentes.
Réponse publiée le 28 décembre 2004
Il a été décidé de mener une réflexion sur les modalités d'intégration des formations de santé dans le schéma LMD, qui respectent tout à la fois le caractère réglementé de ces professions, et leurs spécificités. Cette réflexion embrassera aussi bien les professions médicales que le vaste domaine des métiers paramédicaux, C'est dans ce cadre que la structure, le contenu et les débouchés de la formation des orthophonistes seront examinés en concertation avec les partenaires concernés.
Auteur : M. Alain Bocquet
Type de question : Question écrite
Rubrique : Professions de santé
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 7 décembre 2004
Réponse publiée le 28 décembre 2004