Réponse publiée le 16 janvier 2007

L'un des objectifs du Gouvernement est de permettre un développement maîtrisé de la circulation routière et de faire progresser le mode ferroviaire en complément du mode routier dans le cadre de sa politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des nuisances ou pollutions locales. L'objectif est qu'un service moderne, efficace, attractif et articulé avec les autres modes de transport soit offert aux voyageurs. Les objectifs de la SNCF s'inscrivent dans cette politique de développement durable. La SNCF a décidé de redéployer son service auto-train sur des lignes dont le potentiel de trafic est important, alors que ce service a perdu 50 % de sa clientèle depuis 1998. Ainsi, actuellement, la SNCF teste entre Paris-Marseille, Paris-Toulon et Paris-Nice un nouveau service qui lui permettrait de capter une clientèle nouvelle, notamment celle de passagers ne désirant pas voyager en même temps que leur véhicule. Ce projet de gamme tarifaire pour les véhicules pourrait permettre d'offrir des « prix découvertes » sur auto-train, facilitant l'accès du service au plus grand nombre, tout en permettant à la SNCF de couvrir les charges élevées du service auto-train. Plus globalement, le ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer a demandé à la SNCF que, dans les prochaines années, soient recherchées des solutions, au cas par cas, dans un cadre partenarial le plus large possible, permettant de rénover en profondeur les dessertes « Corail », afin de renforcer leur pertinence en matière de services offerts et de bilan économique. La compétitivité des opérateurs et la qualité du réseau sont les premiers ressorts du développement du mode ferroviaire. En relançant les investissements sur le réseau et en mettant en place un cadre réglementaire adapté au développement des services de transport, le Gouvernement a fourni un effort important en la matière.