permanenciers auxiliaires de régulation médicale
Question de :
M. Claude Leteurtre
Calvados (3e circonscription) - Union pour la Démocratie Française
M. Claude Leteurtre interroge M. le ministre des solidarités, de la santé et de la famille à propos de la situation des permanenciers des SAMU. Ces personnels remplissent une tâche très spécifique qui fait d'eux de véritables auxiliaires médicaux. Leur rôle dans le tri des appels arrivant au SAMU est déterminant dans le suivi qui devra être apporté à l'appelant. D'autre part, leur responsabilité est engagée dans le tri qu'ils effectuent des appels. La spécificité de ces charges devrait conduire à leur reconnaître un statut qui aille au-delà de celui qui les régit aujourd'hui : le décret n° 90-839 du 21 septembre 1990. Un certain nombre d'améliorations à leur situation a été amené au titre du protocole des filières du 14 mars 2001, d'une part, et, d'autre part, une nouvelle bonification indiciaire leur a été octroyée au titre de l'année 2004. Ces différentes mesures ne constituent pas pour autant une véritable reconnaissance de leur fonction. Il lui demande quelles sont les raisons qui motivent le refus de leur intégration dans la catégorie B de la filière administrative.
Réponse publiée le 17 mai 2005
Plusieurs mesures ont été décidées en faveur des permanenciers auxiliaires de régulation médicale. D'une part, le protocole du 14 mars 2001 relatif aux filières professionnelles de la fonction publique hospitalière a permis des améliorations de leur promotion interne par un accès facilité aux corps de secrétaire médical ou d'adjoint des cadres hospitaliers. Ils ont également bénéficié du dispositif « promus-promouvables » qui accélère leur promotion de carrière et a ainsi permis une augmentation de 20 % du nombre de promus dans le grade d'avancement. D'autre part, le plan « urgences » a prévu plusieurs mesures pour valoriser le métier de permanencier et reconnaître la spécificité de leurs responsabilités. Tout d'abord, une nouvelle bonification indiciaire (NBI) de 20 points, instaurée par le décret n° 2004-793 du 29 juillet 2004, a été octroyée à tous les agents occupant les fonctions de permanenciers auxiliaires de régulation médicale à compter du 1er janvier 2004. Cette bonification représente un avantage financier d'environ 60 euros nets par mois. Par ailleurs, la nécessité d'une formation spécifique s'est traduite par la mise en place d'une formation d'adaptation à l'emploi dont le contenu et la durée ont été travaillés avec des professionnels. Cette formation est d'ores et déjà inscrite dans le plan de formation de l'ANFH (Association nationale pour la formation des hospitaliers) et les premières sessions permettront dorénavant aux personnels recrutés comme PARM d'en bénéficier. Ce dispositif a fait l'objet de la circulaire n° 2005-32 du 18 janvier 2005. Enfin, il n'est pas prévu à court terme d'intégrer les permanenciers dans la catégorie B de la filière administrative ou de la filière soignante, compte tenu du haut potentiel de demandes reconventionnelles de la part des professionnels de la même catégorie.
Auteur : M. Claude Leteurtre
Type de question : Question écrite
Rubrique : Fonction publique hospitalière
Ministère interrogé : solidarités, santé et famille
Ministère répondant : solidarités, santé et famille
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 10 mai 2005
Dates :
Question publiée le 14 décembre 2004
Réponse publiée le 17 mai 2005