feux de croisement
Question de :
M. Alain Néri
Puy-de-Dôme (2e circonscription) - Socialiste
M. Alain Néri demande à M. le ministre de l'équipement, des transports, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de la mer s'il a fait chiffrer les quantités de chaleur et de CO2 supplémentaires dégagés par les voitures automobiles lorsque les feux de croisement sont allumés dans la journée. Si c'est le cas, il lui demande de bien vouloir lui communiquer les résultats de cette étude. Sinon, il lui demande quelles sont les garanties apportées dans ce domaine pour éviter toute pollution supplémentaire et préserver la qualité de l'air.
Réponse publiée le 1er mars 2005
Les inconvénients liés à l'aggravation des émissions de CO2 provoquée par la légère augmentation de la consommation de carburant sont considérés comme faibles en comparaison des avantages sécuritaires de la mesure. En effet, l'allumage des feux de croisement le jour représente une augmentation de l'ordre de 1 % de la consommation globale. Ce surcroît d'émissions polluantes doit être comparé aux gains substantiels en vies sauvées qui sont attendus : entre 5 % et 8 %. Il convient, d'autre part, de rappeler que le simple respect des limitations de vitesse actuelles entraînerait un gain en CO2 de 2,2 millions de tonnes et 700 000 tonnes de carburant. Par ailleurs, si la mesure était prise définitivement, il est vraisemblable que les constructeurs proposeraient des feux dédiés moins puissants et moins consommateurs d'énergie dont le surcroît de consommation est évalué à environ 0,5 %.
Auteur : M. Alain Néri
Type de question : Question écrite
Rubrique : Sécurité routière
Ministère interrogé : équipement
Ministère répondant : équipement
Dates :
Question publiée le 21 décembre 2004
Réponse publiée le 1er mars 2005