Question écrite n° 55005 :
intérêt de retard

12e Législature

Question de : M. Bruno Bourg-Broc
Marne (4e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Bruno Bourg-Broc se référant à l'annonce faite par son prédécesseur, le 3 novembre 2004, de mesures pour « améliorer les relations entre les contribuables et l'administration fiscale » demande à M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie l'état actuel des propositions devant être formulées « avant la fin de l'année » pour que l'écart se réduise entre les intérêts légaux que l'État verse lorsqu'il a une dette et ceux qu'il perçoit en cas de retard du paiement de l'impôt qui vont presque du simple au triple.

Réponse publiée le 26 avril 2005

Le paiement de l'impôt constitue un acte civique qui doit être effectué dans les délais prévus par la loi. Le taux de l'intérêt de retard doit donc être fixé à un niveau tel qu'il incite les contribuables à respecter leurs obligations. Par ailleurs, une baisse significative du taux de l'intérêt de retard serait très coûteuse. Cela étant, le Gouvernement est attaché à améliorer les relations entre l'administration et les usagers. Une étude est donc engagée avec pour objectif de parvenir à un taux unique. Un calendrier précis sera inscrit dans le prochain projet de loi de finances. D'ores et déjà, plusieurs mesures ont été mises en place. Ainsi, l'article 25 de la loi de finances rectificative pour 2004 permettra aux entreprises qui régularisent leur situation dans le cadre d'une intervention de l'administration de bénéficier d'une réduction de 50 % de l'intérêt de retard. De même, s'agissant des particuliers, en cas de discordance entre la déclaration de revenus souscrite par le contribuable et les éléments transmis à l'administration par les employeurs et les banques, l'usager aura la possibilité de régulariser sa situation sans avoir à acquitter l'intérêt de retard. Enfin, lorsqu'il rencontre des difficultés particulières, l'usager qui respecte habituellement ses obligations fiscales peut obtenir une atténuation de l'intérêt de retard, conformément aux dispositions de l'article 35 de la loi de finances pour 2004.

Données clés

Auteur : M. Bruno Bourg-Broc

Type de question : Question écrite

Rubrique : Impôts et taxes

Ministère interrogé : économie

Ministère répondant : économie

Dates :
Question publiée le 11 janvier 2005
Réponse publiée le 26 avril 2005

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