Réponse publiée le 16 août 2005

Les marchés des vins à l'exportation constituent un débouché important pour la production française de vins et spiritueux. La France a exporté 14 millions d'hectolitres de vins en 2004 pour une production d'environ 58 millions d'hectolitres pour la campagne 2004-2005. Face à une concurrence accrue sur les marchés extérieurs et à une consommation intérieure stable, voire en baisse, il est essentiel de garder et développer nos points de marché à l'exportation. Pour cela, le Gouvernement a adopté une démarche d'ensemble afin de renforcer nos entreprises à l'exportation. Le premier volet de la démarche repose sur une action en faveur de la réorganisation de l'offre française : il s'agit de favoriser l'émergence d'une offre qui réponde au mieux à la demande des consommateurs français, mais aussi étrangers. La gestion par bassin de production, la réforme de l'Institut national des appellations d'origine, les possibilités données par la loi relative au développement des territoires ruraux de produire sur une même zone des vins d'appellation d'origine contrôlée et des vins de pays participent de cette démarche. Le second volet de la démarche consiste à donner à nos entreprises viticoles des outils concrets, d'utilisation immédiate, afin de favoriser leurs démarches à l'exportation. Dans cette intention, le partenariat national pour le développement de l'industrie agroalimentaire (PNDIAA) a été spécifiquement doté de 7 millions d'euros pour 2005 au profit des entreprises exportatrices de la filière viticole. Enfin, un chargé de mission a été nommé pour analyser les stratégies d'achat des opérateurs et le positionnement des vins français sur les marchés extérieurs. Ces mesures d'ensemble permettront d'améliorer notre compétitivité à l'exportation.