Réponse publiée le 5 juillet 2005

Les incivilités et la violence sont intolérables dans le cadre sportif. Elles doivent être condamnées avec la plus grande fermeté et par tous. Quant aux conséquences disciplinaires encourues par tout sportif coupable des débordements auxquels fait allusion l'honorable parlementaire, il appartient aux instances compétentes responsables au sein des fédérations concernées d'appliquer les règlements fédéraux. Le ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative connaît l'engagement des dirigeant(e)s sportifs(-ives) pour que les valeurs éducatives et sociales que porte le sport ne soient pas dénaturées par de tels agissements. Le ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative met en oeuvre, à ce titre, une politique très volontariste de prévention des violences dans le sport. Un pôle ressources national consacré à la fonction sociale et éducative du sport a ainsi été installé en 2004. Il s'appuie sur un réseau de référents désignés au sein de chaque direction régionale et départementale de la jeunesse et des sports. Cette organisation doit permettre de mieux recenser les incidents du type de ceux décrits, de soutenir et valoriser les initiatives locales, au demeurant nombreuses, prises en matière de prévention et de mieux former cadres et arbitres.