Réponse publiée le 7 juin 2005

Le premier contrat d'objectifs et de moyens du musée du Louvre, signé avec l'État pour la période 2003-2005, a défini non seulement les priorités du musée du Louvre pour ces trois années mais également les moyens, en très nette augmentation, dont ce dernier dispose. Il témoigne de l'effort important de l'Etat vis-à-vis du Louvre qui a ainsi accru ses moyens budgétaires et humains, bénéficiant notamment de 147 postes supplémentaires, dont 70 % destinés à la surveillance et à l'accueil. La déconcentration des actes de gestion au profit du musée, autre réforme fondamentale entrée en vigueur le 1er décembre 2003, accompagnée du transfert de 1 233 emplois de titulaires au budget de l'établissement le 1er janvier 2003, a aussi permis au Louvre de pourvoir désormais avec plus de réactivité au recrutement des personnels nécessaires. L'accroissement des postes affectés à la surveillance et à l'accueil, ainsi que la capacité de recruter directement les agents de ce corps a donné au Louvre les moyens nécessaires pour mener à bien son ambitieux objectif d'une plus grande ouverture des salles au public. Ainsi, le taux moyen d'ouverture des salles de collections permanentes est passé de 74,49 % en 2002 à 81 % en 2003, pour atteindre 86,93 % en 2004. Le très bon résultat enregistré en 2004 s'explique à la fois par une nouvelle gestion des ouvertures de salles et par la baisse des taux de vacances comme d'absentéisme des effectifs de surveillance, passés de 7,2 % en 2003 à 6 % en 2004. Par ailleurs, afin de mieux informer à l'avance les visiteurs et de faciliter la préparation de leur visite, le Louvre a mis en oeuvre un calendrier « d'ouverture garantie » des salles du musée, établi pour chaque semestre. Il est consultable dans la revue du musée, à l'entrée de la pyramide, à la banque d'information située dans le hall Napoléon, mais aussi sur le site Internet www.louvre.fr.