demandeurs d'asile
Question de :
M. Maxime Gremetz
Somme (1re circonscription) - Député-e-s Communistes et Républicains
M. Maxime Gremetz interroge M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur la situation de précarité et de détresse dans laquelle se retrouvent plusieurs familles de demandeurs d'asile dont les enfants sont scolarisés à Noyon et ses environs (Oise). Un collectif d'organisations (CGT, FSU, SUD), d'associations (FCPE, CRAF, etc.), d'enseignants et de citoyens s'est formé en signe de solidarité. Il apparaît que de plus en plus de ces familles sont sans ressources, même si leur volonté d'intégration est manifeste et si leurs enfants suivent une scolarité exemplaire. Vendredi 1er avril 2005, les pouvoirs publics augmentent encore la pression qui pèse déjà sur ces familles. Plusieurs d'entre elles, dont les enfants sont scolarisés parfois depuis plusieurs années dans les établissements de Noyon, ont été invitées à quitter sous huit jours les foyers d'hébergement d'urgence où elles résident actuellement, faute de quoi les forces de l'ordre les y contraindront. Pour eux, le choix est désormais simple : clandestinité ou centre de rétention, avant un retour par la force dans un pays qu'ils ont fui et que les enfants ne connaissent parfois même pas. Il l'interroge sur ce qu'il compte faire devant les conditions dramatiques et inacceptables dans lesquelles vont se trouver ces enfants et leurs parents, d'autant plus que la France, qui a une tradition de terre d'asile, est signataire de la charte des droits de l'enfant qui garantit l'accès à l'éducation jusqu'à seize ans.
Auteur : M. Maxime Gremetz
Type de question : Question écrite
Rubrique : Étrangers
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : intérieur, outre-mer et collectivités territoriales
Date :
Question publiée le 12 avril 2005