Réponse publiée le 17 mai 2005

On dénombre 29 700 exploitations agricoles en 2003 en Basse-Normandie, soit 5 % de l'ensemble des exploitations françaises. Elles étaient 35 800 en 2000 et 54 200 en 1988. Plus d'une unité sur deux est spécialisée en élevage bovin pour le lait ou pour la viande. Leur main-d'oeuvre est donc essentiellement familiale. Par ailleurs, un peu plus de la moitié, soit 15 800 unités en 2003, représente des exploitations dites « professionnelles », c'est-à-dire que leur dimension économique est équivalente à celle de la production d'au moins 12 hectares de blé, et que le travail qui leur est fourni est au moins celui d'une personne occupée à trois quarts de temps. La proportion d'exploitations professionnelles de Basse-Normandie est inférieure à la moyenne nationale (62 %). Le département de la Manche rassemble la moitié des exploitations de la région, tandis que le Calvados et l'Orne en totalisent un quart chacun. Département du Calvados : selon les résultats de l'enquête sur la structure des exploitations en 2003, on dénombre 7 200 exploitations agricoles dans le département du Calvados. Elles étaient 9 100 en 2000 et 13 800 en 1988. En 2003, plus de 60 % de cet ensemble, soit 4 500 unités, sont « professionnelles ». Leur nombre a diminué de 2,8 % par an entre 2000 et 2003, plus vite que l'ensemble des exploitations professionnelles françaises. Le mouvement des actifs permanents suit celui des exploitations. Hormis les salariés saisonniers ou occasionnels, 14 500 personnes travaillent en 2003, à temps plein ou partiel, sur l'ensemble des exploitations, dont 10 600 sur les exploitations professionnelles. On en comptait plus de 17 000 en 2000 et plus de 26 000 en 1988. Cette population est constituée pour plus de 80 % par des actifs familiaux, l'emploi de main-d'oeuvre salariée permanente étant très peu développé. On comptait 14 600 actifs familiaux en 2000 et plus de 23 000 en 1988. L'effectif de conjoints actifs est celui qui diminue le plus vite. Cette baisse affecte surtout les jeunes femmes, qui sont plus souvent issues de milieu non agricole et travaillent à l'extérieur. Les actifs permanents ne travaillent pas tous à plein temps : 50 %, soit 5 800 personnes en 2003. Toutefois, 48 % de ces actifs étaient à plein temps en 2000 et 45 % en 1988. Le travail familial fourni aux exploitations équivaut à 7 700 personnes occupées à plein temps pendant une année. S'y ajoute le travail des salariés non familiaux, soit 2 700 personnes équivalents-temps plein. La quantité de travail apportée aux exploitations du Calvados est stable depuis 1988 : 1,4 actif en moyenne par exploitation. La quantité de travail fournie aux exploitations professionnelles est également stable, mais plus élevée : 2,1 actifs en moyenne par exploitation. Département de la Manche : selon les résultats de l'enquête sur la structure des exploitations en 2003, on dénombre 15 000 exploitations agricoles dans le département de la Manche. Elles étaient 18 200 en 2000 et 26 700 en 1988. En 2003, moins de la moitié de cet ensemble, soit 6 900 unités, sont « professionnelles ». Leur nombre a diminué de 4 % par an entre 2000 et 2003, beaucoup plus vite que l'ensemble des exploitations professionnelles françaises (- 2,3 % par an). Le mouvement des actifs permanents suit celui des exploitations. Hormis les salariés saisonniers ou occasionnels, 25 500 personnes travaillent en 2003, à temps plein ou partiel, sur l'ensemble des exploitations, dont 14 400 sur les exploitations professionnelles. On en comptait plus de 30 000 en 2000 et plus de 48 000 en 1988. Cette population est constituée dans sa quasi-totalité par des actifs familiaux, l'emploi de main-d'oeuvre salariée permanente étant très peu développé. Par ailleurs, les trois quarts des actifs familiaux sont des chefs d'exploitation ou coexploitants, l'effectif des conjoints actifs et des aides familiaux étant faible. La moitié de ces exploitants travaille à plein temps C'est une population relativement âgée, plus d'une personne sur quatre ayant plus de 60 ans. Le travail familial fourni aux exploitations équivaut à 15 000 personnes occupées à plein temps pendant une année. S'y ajoute le travail des salariés non familiaux, soit 1 700 personnes équivalents-temps plein. La quantité de travail apportée aux exploitations de la Manche est réduit : 1,1 actif en moyenne par exploitation en 2003, contre 1,3 en 1988. La quantité de travail fournie aux exploitations professionnelles est en revanche stable, et plus élevée : 1,9 actif en moyenne par exploitation. Département de l'Orne : Selon les résultats de l'enquête sur la structure des exploitations en 2003, on dénombre 7 500 exploitations agricoles dans le département de l'Orne. Elles étaient 8 400 en 2000 et 13 700 en 1988. En 2003, près de 60 % de cet ensemble, soit 4 400 unités, sont « professionnelles ». Leur nombre a diminué de 1,8 % par an entre 2000 et 2003, moins vite que l'ensemble des exploitations professionnelles françaises. Le mouvement des actifs permanents suit celui des exploitations. Hormis les salariés saisonniers ou occasionnels, près de 15 000 personnes travaillent en 2003, à temps plein ou partiel, sur l'ensemble des exploitations, dont plus de 14 000 sur les exploitations professionnelles. On en comptait plus de 16 000 en 2000 et plus de 25 000 en 1988. Cette population est constituée dans sa quasi-totalité par des actifs familiaux, l'emploi de main-d'oeuvre salariée permanente étant très peu développé. Par ailleurs, 60 % des actifs familiaux sont des chefs d'exploitation ou coexploitants, l'effectif de conjoints actifs et d'aides familiaux étant faible. Près de 60 % des exploitants travaillent à plein temps, comme en 1988. C'est une population relativement âgée, plus d'une personne sur quatre ayant plus de 60 ans. Le travail familial fourni aux exploitations équivaut à 8 200 personnes occupées à plein temps pendant une année. S'y ajoute le travail des salariés non familiaux, soit 1 400 personnes équivalents-temps plein. La quantité de travail apportée aux exploitations de l'Orne est stable depuis 1988 : 1,3 actif en moyenne par exploitation. La quantité de travail fournie aux exploitations professionnelles est également stable, mais plus élevée : 1,9 actif en moyenne par exploitation.