office national
Question de :
M. Daniel Paul
Seine-Maritime (8e circonscription) - Député-e-s Communistes et Républicains
M. Daniel Paul appelle l'attention de M. le ministre délégué aux anciens combattants sur la circulaire du 16 novembre 2004, ayant trait à la réforme de l'administration départementale de l'État modifiant la structure des actuels conseils départementaux de l'Office national des anciens combattants. L'Union française des associations de combattants et de victimes de guerre regrette l'absence de concertation préalable avec le partenaire naturel qu'est le mouvement des anciens combattants et victimes de guerre et craint que 2007, terme du contrat actuel d'objectifs et de moyens, marque en définitive la disparition programmée de l'ONAC et du ministère des anciens combattants et victimes de guerre. L'UFAC demande donc que soit maintenu le socle structure ayant servi de base à l'adossement du SEAC au ministère de la défense, ce qui signifie le maintien d'un interlocuteur de rang gouvernemental, d'un budget autonome individualisé et l'imprescriptibilité du droit à réparation. L'UFAC souhaite que ces engagements soient respectés afin que soient maintenus une structure administrative centrale traitant des droits régaliens, les directions interdépartementales, ainsi que des services de proximité départementaux confortés dans leur rôle d'accueil du monde combattant. Il lui demande donc s'il envisage de reconsidérer le contenu de la circulaire du 16 novembre 2004 qui inquiète les quatre millions d'anciens combattants et victimes de guerre que compte l'UFAC.
Réponse publiée le 7 juin 2005
À la demande du Premier ministre, des réflexions ont été engagées par les préfets sur la base de la circulaire du 16 novembre 2004, afin d'améliorer l'organisation et le fonctionnement des services déconcentrés de l'État. Afin de dissiper les inquiétudes apparues, dans ce cadre, quant aux statuts et missions des directions interdépartementales des anciens combattants et victimes de guerre et des services départementaux de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC), le Premier ministre a demandé que le travail engagé soit conduit « sans idée d'intégration ou de fusion » et que la spécificité du monde combattant et des organismes cités dans la circulaire soit parfaitement respectée. Dans le domaine particulier des institutions en charge du monde combattant, les évolutions attendues de la circulaire s'inscrivent donc, le cas échéant, uniquement dans le registre des aménagements matériels visant à conférer une plus grande efficacité à l'activité de ces structures. Celles-ci poursuivent, en revanche, selon leurs logiques et leurs calendriers respectifs, les démarches de modernisation déjà engagées. Dans le cas de l'ONAC, dont l'existence était menacée en 2002, il s'agit du contrat d'objectifs et de moyens qui garantit la pérennité de cet établissement public. Le Gouvernement est résolument attaché au monde combattant et aux institutions qui sont à son service, comme l'illustre l'ensemble de l'action conduite depuis 2002 (augmentation des crédits, décristallisation, amélioration des conditions d'attribution de la carte du combattant, augmentation des pensions de veuves...) qui atteste de l'attention portée à ses légitimes attentes et de la volonté d'y répondre.
Auteur : M. Daniel Paul
Type de question : Question écrite
Rubrique : Anciens combattants et victimes de guerre
Ministère interrogé : anciens combattants
Ministère répondant : anciens combattants
Dates :
Question publiée le 12 avril 2005
Réponse publiée le 7 juin 2005