Réponse publiée le 5 juillet 2005

L'honorable parlementaire a bien voulu interroger la ministre déléguée à la coopération, au développement et à la francophonie sur les perspectives d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation internationale de la francophonie. Outre les mesures qu'elle a prises en faveur de l'enseignement du français, l'Algérie a fait des pas significatifs vers la francophonie. Elle participe à de nombreuses associations francophones et 21 de ses universités sont membres de l'Agence universitaire de la francophonie, ce qui a valu à un universitaire algérien d'être élu au conseil d'administration de l'Agence. Le Président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika, qui, comme le rappelle l'honorable parlementaire, avait participé au Sommet francophone de Beyrouth en 2002, a également assisté au Sommet de Ouagadougou tenu en novembre 2004. L'Algérie n'a toutefois pas encore formalisé sa candidature à l'Organisation internationale de la francophonie. Le Gouvernement, qui souhaite l'adhésion de ce grand pays où le français est d'usage courant, est prêt à favoriser, avec ses partenaires, la procédure d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation internationale de la francophonie.