Réponse publiée le 12 juillet 2005

À la suite de l'étude menée en mars 2003 par l'état-major des armées pour redéfinir l'emploi de la réserve militaire dans le contrat opérationnel de chaque armée, l'armée de terre a estimé son besoin à 29 000 réservistes. Elle a revu en conséquence le nombre et l'organisation de ses unités élémentaires de réserve en vue, notamment, de mieux répondre à des missions de sécurité du territoire. Il a été ainsi décidé de porter à 100 le nombre d'unités d'intervention de réserve (UIR) afin de pouvoir, le cas échéant, engager simultanément, tout au long d'une année, quatre UIR en complément des forces d'active, par périodes de quinze jours successifs. À ce titre, 23 régiments ont fait l'objet d'une décision de création d'une deuxième UIR. Il s'agit des formations suivantes : pour l'année 2004 : le 2e régiment d'infanterie de marine (RIMa), le 3e RIMa et le 5e régiment d'hélicoptères de combat ; pour l'année 2005 : le régiment de marche du Tchad, le régiment d'infanterie de chars de marine, le 6e régiment du génie (RG), le 48e régiment de transmissions (RT) et le 16e groupe d'artillerie ; pour l'année 2006 (prévisions) : le 152e régiment d'infanterie (RI), le 35e RI, le 1er RI, le 21e RIMa, le 126e RI, le 6-12e régiment de cuirassiers (RC), le 1-2e régiment de chasseurs, le 19e RG, le 93e régiment d'artillerie de montagne, le 42e RT, le 1er régiment de spahis et le 1er régiment du train parachutiste ; pour l'année 2007 (prévisions) : le 402e régiment d'artillerie et le 31e RG ; pour l'année 2008 (prévisions) : le 1-11e RC. Deux autres formations seront désignées ultérieurement. Les nouvelles unités créées s'ajouteront aux 75 UIR déjà existantes et aux 14 unités spécialisées de réserve (USR) destinées à remplir des missions spécifiques de nature technique. Il n'est pas envisagé, à l'heure actuelle, d'aller au-delà des besoins identifiés et de généraliser la création d'une deuxième unité élémentaire de réserve dans tous les régiments.