aide médicale urgente
Question de :
M. Yannick Favennec
Mayenne (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Yannick Favennec attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur le nombre élevé de personnes (entre 40 000 et 60 000), qui chaque année meurent subitement d'un arrêt cardiaque. En France, le chiffre de survie après un arrêt cardiaque est de 2 %. Aux États-Unis, on atteint des taux allant de 30 à 50 % grâce à l'usage du défibrillateur automatique. Si une défibrillation est réalisée dans les trois premières minutes suivant l'accident, les chances de survie d'une victime d'arrêt cardiaque sont maximales. Or le délai d'intervention d'une équipe d'urgence est en moyenne de huit minutes. C'est pourquoi, afin que des milliers de vie soient rapidement et facilement sauvées, il lui demande s'il envisage l'installation de défibrillateurs automatiques dans les lieux publics et d'une manière générale, les dispositions qu'il entend prendre dans ce domaine.
Réponse publiée le 25 juillet 2006
Le ministre de la santé et des solidarités est conscient des progrès qu'une large utilisation des défibrillateurs cardiaques externes peut apporter aux victimes d'une crise cardiaque. Il envisage de modifier le décret n° 98-239 du 27 mars 1998 modifié fixant les catégories de personnes non médecins habilitées à utiliser un défibrillateur semi-automatique, en étendant leur utilisation aux professionnels de santé et aux personnes ayant suivi une formation préalable. À cet effet, il a demandé à l'AFSSAPS de lui fournir une expertise sur les modalités d'utilisation afin de définir les opérations à effectuer sur les deux types de défibrillateurs, semi-automatiques et automatiques, trouvés sur le marché. Au vu des résultats de cette expertise, le ministre de la santé et des solidarités procedera éventuellement à la modification du décret précité.
Auteur : M. Yannick Favennec
Type de question : Question écrite
Rubrique : Santé
Ministère interrogé : santé et solidarités
Ministère répondant : santé et solidarités
Dates :
Question publiée le 14 juin 2005
Réponse publiée le 25 juillet 2006