Réponse publiée le 18 octobre 2005

Le contrôle automatisé des vitesses a été inscrit dans la loi du 12 juin 2003 relative à la répression de la violence routière. Dès le mois d'octobre de cette même année, l'implantation d'une tranche de 100 premiers radars a été mise en oeuvre, suivie au cours de l'été 2004 par le lancement d'un nouveau programme de 1 000 radars qui sera terminé pour la fin 2005. Lors du dernier comité interministériel de la sécurité routière du 1er juillet 2005, il a été décidé de poursuivre les implantations par le lancement d'une nouvelle tranche de 500 appareils au cours de l'année 2006. Le Gouvernement a ainsi montré sa volonté de poursuivre un programme dont les effets sur l'accidentalité ne sont aujourd'hui plus à démontrer. Par ailleurs, les actions relatives au respect des règles en matière d'alcoolémie, de conduite sous l'emprise de stupéfiants et le port de la ceinture de sécurité aux places avant et arrière des véhicules seront poursuivies avec détermination. Enfin, les aspects de prévention des risques routiers par la mobilisation de tous les acteurs seront développés afin d'inscrire dans la durée une vraie culture de la sécurité routière auprès de nos concitoyens.