Réponse publiée le 7 février 2006

En 2000, le ministère de l'intérieur comptabilisait 36 168 agents titulaires contre 37 723 agents titulaires en 2004 (il s'agit d'un décompte d'effectifs physiques payés pour l'ensemble du ministère, hors police nationale ; tous les agents des cultes sont considérés comme non - titulaires). Cette hausse de 4,30 % s'explique dans une large mesure par la progression du nombre des inspecteurs des systèmes d'information et de communication. En effet, un renforcement en agents de catégorie A ainsi qu'un dispositif de repyramidage des corps ont nécessité une augmentation de leur recrutement (fins de promotion par voie de concours interne et promotions internes exceptionnelles). En 2000, le ministère de l'intérieur (hors police nationale) comptabilisait 3 270 agents non titulaires contre 4 398 agents non titulaires en 2004. La progression des effectifs de catégorie A non titulaires entre 2001 et 2004 concerne les effectifs du groupement des moyens aériens pour lesquels le recrutement a été accru, recrutement qui, d'ailleurs, s'est accompagné de mesures correspondantes en LFI. La forte hausse des agents de catégorie C non titulaires entre 2001 et 2002 (+ 71,95 %), n'est qu'apparente car elle correspond à la régularisation en loi de finances 2002 de la prise en compte des emplois dits « Berkanis », personnels contractuels techniques des préfectures le plus souvent à temps partiel (emplois inscrits au budget voté : 1 293 en 2002, 1 260 en 2003 et 1 035 en 2004), auparavant rémunérés sur crédits et non comptabilisés dans les emplois. Par contre, le léger déclin des effectifs de catégorie C non titulaires entre 2002 et 2004 correspond, dans une large mesure, à la réduction du nombre des ouvriers d'État, corps pour lequel il n'est plus effectué de recrutement.