professions de santé
Question de :
M. Nicolas Perruchot
Loir-et-Cher (1re circonscription) - Union pour la Démocratie Française
M. Nicolas Perruchot attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur la situation des masseurs-kinésithérapeutes. La direction générale de la santé a décidé d'arrêter l'accès en première année de masso-kinésithérapie via la première année du premier cycle des études médicales et de restaurer l'organisation de concours privés d'accès à cette formation pour 70 % des étudiants. Le ministère de la santé a également décidé de réduire la durée des études. Alors que le champ de compétences de cette profession n'a cessé de s'étendre, sa formation se voit cloisonnée, voire réduite, Plus que la condition des étudiants, c'est la question de l'avenir de la qualité de l'offre de soins que nous souhaitons pour la population qui est en jeu. Enfin, il est difficilement justifiable de contraindre les étudiants à quitter l'enseignement supérieur public pour leur imposer une année de préparation privée, pour le moins socialement discriminante. Ainsi, il le prie de bien vouloir lui indiquer quelles sont 1es intentions du Gouvernement sur ce sujet.
Réponse publiée le 20 septembre 2005
Les voies d'accès aux études de kinésithérapie sont aujourd'hui hétérogènes : d'une part, le concours d'accès post-baccalauréat et, d'autre part, la première année de médecine. En outre, elles sont d'un contenu pédagogique très différent, de coûts notablement inéquitables et permettent d'accéder à deux statuts déséquilibrés, celui d'étudiant et celui d'élève. De plus, il est nécessaire de préciser le cadre réglementaire qui soutient les expérimentations permettant l'accès par la première année de médecine, dont certaines sont devenues caduques. Il a donc été décidé de prolonger ces expérimentations et de réunir l'ensemble des acteurs de la profession ainsi que les doyens des universités de médecine pour, d'une part, évaluer les différentes formes d'accès aux études de kinésithérapie et, d'autre part, faire des propositions pour mettre en place un mode d'accès à ces études, équitable, homogène et de qualité. Une première réunion, qui devra définir la méthode de travail, se tiendra au ministère dans le courant du mois de septembre 2005.
Auteur : M. Nicolas Perruchot
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : santé et solidarités
Ministère répondant : santé et solidarités
Dates :
Question publiée le 26 juillet 2005
Réponse publiée le 20 septembre 2005