Question écrite n° 71370 :
programmes

12e Législature

Question de : M. Yannick Favennec
Mayenne (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Yannick Favennec attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les inquiétudes formulées par les enseignants de biologie géologie. Dans le cadre de la loi d'orientation pour l'avenir de l'école, deux questions avaient été soulevées, portant sur les groupes restreints de travaux pratiques dans l'enseignement scientifique expérimental et sur la formation initiale des professeurs de collège et de lycée au niveau du mastère. Il importe que, dans l'intérêt de la formation des collégiens et des lycéens, tout soit mis en oeuvre pour permettre une orientation positive vers les carrières scientifiques. Dans ce but, les enseignants de biologie géologie soulignent l'intérêt que, d'une part, les travaux pratiques de sciences de la vie et de la Terre en groupes restreints fassent l'objet d'un cadrage national statutaire dans les décrets d'application et que, d'autre part, la formation initiale des professeurs de l'enseignement secondaire (concours du CAPES et à plus fortes raison agrégation) comporte l'obtention d'un mastère universitaire en accord avec le système européen LMD. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles sont ses intentions sur ce sujet.

Réponse publiée le 27 septembre 2005

Au lycée, pour parvenir à une pratique de l'expérimentation dans les conditions d'enseignement avec des groupes restreints, les dispositions nationales relatives aux horaires pour les classes de seconde, première et terminale prévoient un horaire dédoublé (1,5 heure en classe de seconde, 0,5 heure en classe de première ES, 1,5 heure en classe de première L, 2 heures en classe de première S et 1,5 heure en classe terminale S plus 2 heures dans le cas de l'enseignement de spécialité). Au collège, l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre est organisé en groupes à effectifs allégés en classe de sixième (arrêté du 14 janvier 2002). Pour les classes de cinquième, quatrième et troisième (arrêtés du 14 janvier 2002 et du 2 juillet 2004), la répartition des moyens, à l'initiative de l'établissement, peut envisager des réponses adaptées à la diversité des élèves et leur permettre d'appréhender la démarche scientifique d'investigation. Des dispositifs comme les ateliers scientifiques et les itinéraires de découverte renforcent cette démarche par l'interdisciplinarité. Les collèges et lycées disposent, en matière pédagogique et éducative, d'une autonomie qui porte notamment sur l'organisation de l'établissement en classes et en groupes d'élèves ainsi que sur les modalités de répartition des élèves (décret n° 85-924 du 30 août 1985). Cette disposition est renforcée par la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école. Quant à l'inscription de la formation des enseignants dans l'architecture européenne des diplômes, les universités identifieront, dans les plans de formation des IUFM, les éléments qui vaudront délivrance de crédits pour les master (ECTS). Elles pourront délivrer jusqu'à deux semestres de master (60 ECTS) pour les étudiants et professeurs stagiaires ayant effectué les deux années de formation en IUFM. Par ailleurs, l'admission au concours de l'agrégation sera valorisée pour l'obtention du diplôme de master.

Données clés

Auteur : M. Yannick Favennec

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement secondaire

Ministère interrogé : éducation nationale

Ministère répondant : éducation nationale

Dates :
Question publiée le 26 juillet 2005
Réponse publiée le 27 septembre 2005

partager