Réponse publiée le 29 novembre 2005

Les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de mortalité en France, avec près de 180 000 décès annuels. En termes de morbidité, 120 000 personnes souffrent chaque année d'un infarctus du myocarde et 130 000 d'un accident vasculaire cérébral. Les facteurs de risque de ces deux pathologies sont retrouvés chez les 7 millions d'hypertendus dénombrés en France, les 3 millions de diabétiques et les 30 % de fumeurs au sein de la population. Conscient de la gravité de ce problème de santé publique, un programme national de réduction des risques cardio-vasculaires avait été mis en oeuvre par le ministère de la santé en 2002 et sa déclinaison pluriannuelle se poursuit cette année encore. Promotion de la lutte contre les facteurs de risque, amélioration de la qualité de la surveillance de l'hypertension artérielle et prise en charge des accidents vasculaires cérébraux faisaient partie des principaux axes proposés par ce programme. Pour compléter ce dispositif, la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, s'est donnée dix objectifs spécifiquement ciblés en termes de prévention des facteurs de risque et de prise en charge des maladies cardio-vasculaires. Dans ce cadre, un plan national d'amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques devrait être annoncé fin 2005. Quatre des cinq volets de ce plan concernent directement les patients hypertendus, leur famille et leurs médecins : recherche, coordination et prise en charge, éducation pour la santé, formation.