Question écrite n° 71875 :
politique à l'égard des handicapés

12e Législature
Question signalée le 7 février 2006

Question de : M. Hervé Morin
Eure (3e circonscription) - Union pour la Démocratie Française

M. Hervé Morin attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur l'inquiétude de nombre d'associations née du manque de connaissance d'un cadre légal aux soins prolongés dédiés aux personnes en état végétatif chronique ou pauci-relationnel. Une exonération du forfait journalier semble aussi souhaitable pour ces dernières. Il lui demande donc de lui préciser quelles mesures il envisage de prendre afin de permettre une prise en charge satisfaisante des traumatisés crâniens.

Réponse publiée le 14 février 2006

Le forfait journalier hospitalier constitue une participation résiduelle minimale supportée par toute personne hospitalisée en établissement de santé de court ou de moyen séjour. Son montant correspond aux frais d'hébergement, de nourriture et de blanchisserie et donc à des dépenses que l'assuré social aurait normalement eu à supporter en tout état de cause. Son niveau demeure très nettement inférieur aux dépenses de nourriture et d'hébergement supportées par les établissements de santé. Ce forfait journalier hospitalier a vocation a être pris en charge par les organismes complémentaires. Il est également pris en charge sans limitation de durée pour les bénéficiaires de la protection complémentaire en matière de santé (CMU complémentaire). Par ailleurs, afin de permettre une prise en charge satisfaisante des personnes en état végétatif chronique ou pauci-relationnel, les pouvoirs publics sont favorables à la mise en oeuvre d'unités spécialisées de proximité. À ce titre, la circulaire DHOS/02/DGS/SD5/DGAS/2002/288 du 3 mai 2002 donne des instructions aux agences régionales d'hospitalisation pour la mise en place de petites unités de proximité s'inscrivant dans le cadre des soins de suite et de réadaptation et dotées d'un projet médical spécifique. Enfin, la réforme des unités de soins de longue durée introduite par l'article 46 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2006 va procéder à une redéfinition, sur la base d'un référentiel, des soins de longue durée. Cela devrait permettre d'assurer un meilleur suivi pour les patients dont l'état requiert une surveillance médicale et des soins techniques et continus sur des périodes prolongées.

Données clés

Auteur : M. Hervé Morin

Type de question : Question écrite

Rubrique : Handicapés

Ministère interrogé : santé et solidarités

Ministère répondant : santé et solidarités

Signalement : Question signalée au Gouvernement le 7 février 2006

Dates :
Question publiée le 2 août 2005
Réponse publiée le 14 février 2006

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