professions de santé
Question de :
M. Dominique Paillé
Deux-Sèvres (4e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Dominique Paillé attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur la situation des masseurs-kinésithérapeutes (professionnels et étudiants). En effet, il semble que depuis le 2 juin de cette année, l'accès en première année de masso-kinésithérapie via le PCEM1 ait été supprimé et remplacé par l'organisation de concours privés. Les professionnels craignent un cloisonnement de la formation mais aussi une forte augmentation du coût des formations. De plus, l'institut et la faculté de médecine travaillent en étroite continuité pédagogique, le PCEM1 étant une véritable avancée pour les études de masso-kinésithérapie en termes d'anatomie et de physiologie. Il lui demande quelles mesures sont envisagées afin de rassurer les professionnels ainsi que les étudiants.
Réponse publiée le 11 octobre 2005
Les voies d'accès aux études de kinésithérapie sont aujourd'hui hétérogènes : d'une part, le concours d'accès post-baccalauréat et, d'autre part, la première année de médecine. En outre, elles sont d'un contenu pédagogique très différent, de coût notablement inéquitable et permettent d'accéder à deux statuts déséquilibrés, celui d'étudiant et celui d'élève. De plus, il est nécessaire de préciser le cadre réglementaire qui soutient les expérimentations, permettant l'accès par la première année de médecine, dont certaines sont devenues caduques. Il a donc été décidé de prolonger ces expérimentations et de réunir l'ensemble des acteurs de la profession ainsi que les doyens des universités de médecine pour, d'une part, évaluer les différentes formes d'accès aux études de kinésithérapie et, d'autre part, faire des propositions pour mettre en place un mode d'accès à ces études, équitable, homogène et de qualité. Une première réunion, qui a défini la méthode de travail, s'est tenue au ministère le 29 septembre 2005.
Auteur : M. Dominique Paillé
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : santé et solidarités
Ministère répondant : santé et solidarités
Dates :
Question publiée le 23 août 2005
Réponse publiée le 11 octobre 2005