Réponse publiée le 15 novembre 2005

Depuis plusieurs années, on constate que la diversité et la multiplicité des événements culturels (prix, concours, opérations liées au travail de mémoire, manifestations culturelles) peuvent parfois engendrer une mise en oeuvre dispersée des actions, une réaction prudente des enseignants et une participation des élèves en baisse. Dans ces conditions, il n'est pas certain que la création d'un événement culturel relatif à l'histoire de l'esclavage entraîne le résultat escompté. Le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, en concertation avec le ministère de l'outre-mer, souhaite plutôt privilégier une approche de fond s'inscrivant dans un travail dans la durée tout au long de l'année. Le ministère de l'éducation nationale prendra l'attache des équipes éducatives pour leur rappeler l'importance de la problématique de l'esclavage et les inciter à s'inscrire dans le cadre des dispositifs existants comme le Prix des droits de l'homme René-Cassin. Les programmes d'enseignement peuvent également permettre d'aborder le sujet à travers plusieurs entrées disciplinaires : histoire, lettres, philosophie, éducation civique.