Réponse publiée le 15 novembre 2005

La collecte des archives privées relatives à la traite et à l'esclavage a fait et continue à faire l'objet d'une attention toute particulière de la part de la direction des Archives de France au ministère de la culture et de la communication. En témoigne la richesse des collections publiques qui s'enrichissent régulièrement des papiers d'armateurs, de négociants ou de propriétaires d'anciennes plantations entrés dans les dépôts publics soit par acquisition, soit par don, soit par dépôt. La veille exercée sur le commerce des documents historiques permet par ailleurs à la direction des Archives de France d'intervenir efficacement et systématiquement lors de la vente de documents relatifs à la traite et à l'esclavage, même si dans le domaine des archives privées elle ne dispose pas des moyens qui sont les siens dans le domaine des archives publiques pour éviter le démembrement des fonds réalisé par certains vendeurs à des fins spéculatives. Elle poursuit néanmoins et poursuivra son action dans ce domaine avec le double souci de prévenir la dispersion de documents précieux pour l'histoire de la traite négrière et de l'esclavage et d'enrichir le patrimoine national.