Réponse publiée le 31 janvier 2006

La campagne de la cerise en 2005 se caractérise par une offre assez abondante ainsi que par des cours relativement bas et nettement inférieurs aux références des années précédentes. Globalement, la campagne a donné lieu à un niveau d'écoulement satisfaisant pour tous les stades de la filière à des prix qui ont toutefois été parfois bas et n'ont pas forcément permis de rémunérer la cueillette du produit. En 2005, le commerce extérieur français s'est traduit par un niveau d'exportation équivalent à celui de 2004 (7 800 tonnes) et par une baisse des importations à 3 800 tonnes (soit une baisse de 17 % par rapport à 2004). La concurrence sur le marché français est essentiellement le fait des opérateurs nationaux. À ce stade, il apparaît que les importations turques sur le marché français sont principalement considérées comme une menace qui s'explique par le potentiel de production de la Turquie, qui est l'un des premiers producteurs mondiaux de cerise, plutôt que par l'importance des volumes physiques importés réellement observés. À plus long terme, les représentants des professionnels du secteur de la cerise manifestent certaines inquiétudes concernant l'impact des projets turcs de récolte mécanisée sur le niveau des prix européens.