Question écrite n° 81640 :
cyclomoteurs

12e Législature

Question de : M. Bruno Bourg-Broc
Marne (4e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Bruno Bourg-Broc souligne auprès de M. le ministre d'État, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, l'importance de l'obligation de l'immatriculation de tous les cyclomoteurs, neufs ou faisant l'objet d'une revente, de cylindrée inférieure à 50 cm selon décision du comité interministériel de sécurité routière du 31 mars 2003. Cette immatriculation doit favoriser la prévention et la dissuasion en matière de sécurité routière, par une meilleure identification des auteurs d'infraction et une meilleure lutte contre les nuisances sonores. Le Président de la République avait souhaité faire de la sécurité routière l'un des trois grands chantiers de son quinquennat. La mise en oeuvre de l'immatriculation des cyclomoteurs étant effective depuis le 1er juillet 2004, il lui demande s'il peut présenter à la représentation nationale un bilan chiffré au 31 décembre 2005, en application concrète du décret pris en conseil des ministres le 10 décembre 2003 (JO, 13 décembre 2003). Il avait notamment souligné l'importance de cette immatriculation par sa question écrite n° 55676 du 18 janvier 2005. Un bilan s'impose.

Réponse publiée le 7 mars 2006

L'article 19 de la loi du 15 novembre 2001 relative à la sécurité quotidienne a prévu que la mise en circulation d'un véhicule à moteur à deux roues serait subordonnée à la délivrance d'un certificat d'immatriculation. Il précise que les formalités de première immatriculation d'une partie de ces véhicules sont mises à la charge du constructeur ou du vendeur. La mission a été confiée à un service gestionnaire : le service d'immatriculation des cyclomoteurs. Inaugurée en juillet 2004, la nouvelle mission a connu, au cours de l'année 2005, une montée en puissance déterminante. Les moyens mis en place ont permis d'accompagner les professionnels et les usagers qui n'ont jamais eu de relations avec le ministère de l'intérieur pour l'immatriculation. Pour mener à bien cette mission, la plate-forme téléphonique a enregistré en 2005 une moyenne de 4 000 appels par mois, répondant aux diverses questions administratives et permettant la mise en place d'un véritable réseau de téléprocédure. Au cours des six premiers mois d'application de la mesure (du 1er juillet au 31 décembre 2004) 85 458 cyclomoteurs ont été immatriculés dont 1 744 cyclomoteurs d'occasion, soit 2 % ; 41 875 dossiers ont été saisis par le service d'immatriculation des cyclomoteurs. Au cours de l'année 2005, 167 985 cyclomoteurs ont été immatriculés dont 1 858 cyclomoteurs d'occasion, soit 1 % ; 50 758 dossiers ont été saisis par le service d'immatriculation des cyclomoteurs. Au total, ce sont donc 253 443 cyclomoteurs qui ont été immatriculés depuis la mise en place du dispositif. Concernant la télétransmission, il apparaît au 31 décembre 2005 qu'environ 70 % des immatriculations de cyclomoteurs neufs ont été réalisées par le biais du système téléc@rtegrise mis en place par le ministère de l'intérieur.

Données clés

Auteur : M. Bruno Bourg-Broc

Type de question : Question écrite

Rubrique : Automobiles et cycles

Ministère interrogé : intérieur et aménagement du territoire

Ministère répondant : intérieur et aménagement du territoire

Dates :
Question publiée le 20 décembre 2005
Réponse publiée le 7 mars 2006

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