Question écrite n° 82182 :
transmission

12e Législature

Question de : M. Jacques Le Nay
Morbihan (6e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Jacques Le Nay souhaite appeler l'attention de M. le ministre délégué à l'emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes sur le nombre important de chefs d'entreprise (environ 700 000) qui vont partir à la retraire au cours des dix prochaines années. Afin d'assurer la reprise des ces entreprises, il lui demande de lui préciser les mesures qu'il envisage de mettre en oeuvre pour faire connaître ces entreprises auprès des jeunes et aider ces derniers au cours de la première année qui suit la reprise d'une entreprise. Il souhaite connaître ses intentions pour réduire l'ensemble des formalités préalables à l'installation d'un jeune lors de la reprise d'une toute petite entreprise (jusqu'à cinq salariés).

Réponse publiée le 25 avril 2006

L'attention du ministre chargé de l'emploi est appelée sur les mesures applicables à la transmission d'entreprise. Le Gouvernement attache la plus grande importance à la mise en oeuvre de mesures favorisant le développement de l'activité en général, tant dans le domaine de la création que de la reprise d'entreprise. Ainsi, les mesures d'aides à la création d'entreprise du ministère de la cohésion sociale (Accre, Eden et les chèques conseil) sont également mobilisables dans le cadre d'une transmission d'entreprise. Le repreneur potentiel peut à ce titre bénéficier d'une exonération de charges sociales pendant un an, d'une aide financière d'un montant maximal de 6 098 euros et d'un appui conseil pour la réalisation de son projet. En outre, la loi Agir pour l'initiative économique, promulguée le 1er août 2003, vise à favoriser la création et la reprise d'entreprise. Elle contient des mesures sociales et fiscales destinées à faciliter la transmission, telles que le relèvement du seuil d'exonération des plus-values de cession, l'exonération des droits de mutation pour les donations aux salariés, l'encouragement de la transmission anticipée d'entreprise ou encore des réductions d'impôt en cas de reprise financée par un prêt. Par ailleurs, dans le cadre du projet de loi pour le développement de la participation et de l'actionnariat salarié, le Gouvernement réfléchit à un nouveau dispositif de reprise d'entreprise par leurs salariés assorti d'avantages fiscaux importants. Il est enfin rappelé que le chèque-emploi très petites entreprises (TPE) répond au besoin de simplification des formalités pour ce type de structures. Réservé aux entreprises de cinq salariés au plus, cet outil facilite depuis le 1er septembre 2005 l'embauche et la gestion de leur personnel.

Données clés

Auteur : M. Jacques Le Nay

Type de question : Question écrite

Rubrique : Entreprises

Ministère interrogé : emploi, travail et insertion professionnelle des jeunes

Ministère répondant : emploi, travail et insertion professionnelle des jeunes

Dates :
Question publiée le 27 décembre 2005
Réponse publiée le 25 avril 2006

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