Autoroutes de France
Question de :
M. Maxime Gremetz
Somme (1re circonscription) - Député-e-s Communistes et Républicains
M. Maxime Gremetz interroge M. le ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer sur la funeste politique salariale de la SANEF. En effet, il semblerait que la SANEF projette de supprimer une heure de salaire à chaque salarié travaillant la nuit du 26 mars prochain du fait du passage à l'heure d'été. Ainsi, elle pénalise les salariés aux bas revenus en leur supprimant un acquis vieux de trente ans. Il demande au ministre d'intervenir auprès de la SANEF pour qu'elle renonce à une mesure d'autant plus injuste qu'il s'agit là de travailleurs de nuit, donc exposés à des conditions de travail pénibles, qu'il convient donc de prendre en compte comme telles.
Réponse publiée le 14 mars 2006
Lors des passages à l'heure d'été et à l'heure d'hiver, les salariés « postés » sont amenés soit à travailler une heure de plus, soit à travailler une heure de moins. Au sein de la SANEF, seuls les salariés relevant de l'établissement de Senlis bénéficiaient, le jour du changement d'horaire, du paiement de huit heures de travail, quelles que soient les heures effectivement travaillées. Par sa décision de prendre en compte les heures de travail effectives pour les agents de Senlis, la SANEF harmonise le traitement des changements d'heure au sein de la société. Cette décision a été régulièrement prise lors d'une réunion du comité d'établissement de Senlis le 21 juin 2005. Le ministère des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer n'a donc pas de légitimité pour intervenir directement dans la gestion de l'entreprise, s'agissant là particulièrement d'une mesure visant à harmoniser la politique salariale de l'ensemble des agents placés dans une situation identique.
Auteur : M. Maxime Gremetz
Type de question : Question écrite
Rubrique : Voirie
Ministère interrogé : transports, équipement, tourisme et mer
Ministère répondant : transports, équipement, tourisme et mer
Dates :
Question publiée le 3 janvier 2006
Réponse publiée le 14 mars 2006