mines
Question de :
Mme Marie-Jo Zimmermann
Moselle (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
Mme Marie-Jo Zimmermann attire l'attention de M. le ministre délégué à l'industrie sur le fait que Charbonnages de France (CDF) est en train de se désengager totalement par rapport à la gestion de l'après-mines dans le bassin houiller lorrain. Or la fin de l'exhaure va entraîner un relèvement considérable du niveau des eaux souterraines. De ce fait, les remontées de grisou risquent de s'accélérer pendant la période d'ennoyage souterrain. Ce sera d'autant plus grave au niveau des conséquences potentielles que le grisou sera sous pression avec à la fois des risques d'intoxication et d'explosion au jour. Elle souhaiterait qu'il lui indique comment il est envisagé de maîtriser les émanations correspondantes de grisou.
Réponse publiée le 18 avril 2006
Dans le cadre du dossier d'arrêt définitif des travaux miniers des concessions du bassin houiller lorrain, différentes zones à risques ont été identifiées dans une étude de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS). Dans ces zones, le grisou sera évacué vers la surface soit par des forages de décompression, soit par des galeries les reliant à des puits ou à une zone susceptible d'être équipée d'un forage de décompression. Parallèlement, un programme de mesure et de contrôle est mis en place : surveillance de la remontée des eaux, de la pression et de la teneur en gaz, ainsi que un contrôle de l'atmosphère dans des endroits représentatifs des lieux propices à des accumulations et définition de seuils d'alerte. Ce dispositif sera maintenu pendant toute la durée de l'ennoyage des travaux miniers. Ces informations ont été portées à la connaissance des élus locaux concernés lors de réunions d'information présidées par le sous-préfet de Forbach.
Auteur : Mme Marie-Jo Zimmermann
Type de question : Question écrite
Rubrique : Mines et carrières
Ministère interrogé : industrie
Ministère répondant : industrie
Dates :
Question publiée le 31 janvier 2006
Réponse publiée le 18 avril 2006