politique à l'égard des femmes
Question de :
Mme Chantal Robin-Rodrigo
Hautes-Pyrénées (2e circonscription) - Socialiste
Le chef de l'État a marqué la Journée internationale des femmes 2006 en adressant un message d'émancipation aux jeunes filles des cités, qui « ne sont pas coupables de vouloir vivre leur vie normalement ». S'exprimant sur le sujet, il a déclaré qu'« aucune tradition, aucune coutume, aucune croyance ne saurait prendre le pas sur les lois de la République ». (...) « Il faut que les jeunes filles comprennent qu'elles ne sont pas coupables de vouloir vivre leur vie normalement. Il faut qu'elles comprennent que, ce faisant, elles ne renient en rien ni leur famille, ni leurs origines. » (...) « Elles doivent être et seront protégées. » Ces paroles ont été prononcées en présence notamment de Fadila Amara, présidente de l'association Ni putes ni soumises, qui a interpellé le chef de l'État sur « la dégradation des relations entre les garçons et les filles » dans les quartiers difficiles. Toutefois, le discours du chef de l'État ne semble qu'un voeu pieux supplémentaire parmi la longue liste qui marque ses deux mandats marqués par une présidence passive. En conséquence, les temps étant plutôt à l'action qu'aux belles paroles, Mme Chantal Robin-Rodrigo demande désormais à Mme la ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité de lui indiquer les mesures fermes et urgentes que le Gouvernement entend prendre afin de stopper la spirale de la dégradation des relations entre les garçons et les filles, notamment dans les quartiers difficiles, et pour permettre en France une émancipation plus aisée et hors de portée de toutes rétorsions, de qui que ce soit, des jeunes femmes et femmes issues de l'immigration.
Auteur : Mme Chantal Robin-Rodrigo
Type de question : Question écrite
Rubrique : Femmes
Ministère interrogé : cohésion sociale et parité
Ministère répondant : travail, relations sociales et solidarité
Date :
Question publiée le 21 mars 2006