Question écrite n° 90883 :
professions de santé

12e Législature

Question de : M. Claude Birraux
Haute-Savoie (4e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Claude Birraux attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur les inquiétudes des organisations représentatives des étudiants en filière de santé concernant la réforme des études de santé. En effet, l'intégration des formations de santé dans le dispositif LMD doit mettre en place un système de diplômes lisibles en trois grades (Licence-Master-Doctorat) fondé sur un système de crédits (ECTS). Pour les études de santé, ce processus doit permettre de redéfinir les contenus pédagogiques et de développer la mobilité des étudiants dans l'espace européen de l'enseignement supérieur. Ces organisations soulignent que si aucun projet consensuel n'a abouti, il semble toutefois que la réforme soit déjà en cours d'application. C'est pourquoi, il lui demande de bien vouloir l'informer de ces intentions à ce sujet

Réponse publiée le 31 octobre 2006

Le ministre de la santé et des solidarités, garant de la qualité des soins, est particulièrement attentif à la formation des professionnels de santé et à son contenu. La réflexion engagée avec les organisations représentatives des professions concernées dans le cadre de la mise en place du dispositif licence-master-doctorat doit permettre le maintien de la délivrance d'un diplôme d'État d'autorisation d'exercer, de la responsabilité du ministère chargé de la santé et parallèlement, l'attribution par les universités, selon les règles qui régissent l'enseignement supérieur, d'un grade licence, master ou doctorat permettant la poursuite éventuelle des études ouvrant des possibilités d'évolution de carrières. Cette réflexion doit prendre également en compte les contraintes statutaires qui régissent les professions de santé. La réflexion est déjà bien avancée pour les professions médicales. À l'issue d'une large concertation, ces travaux ont fait l'objet d'un rapport qui vient d'être remis, par le professeur Thuillez au ministre de la santé et des solidarités et à celui de l'enseignement supérieur et de la recherche. Ce dispositif devrait pouvoir être effectif au plus tard en 2010 comme le prévoient les accords de Bologne, pour les professions qui adhéreront aux orientations qui seront proposées.

Données clés

Auteur : M. Claude Birraux

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement supérieur

Ministère interrogé : santé et solidarités

Ministère répondant : santé et solidarités

Dates :
Question publiée le 4 avril 2006
Réponse publiée le 31 octobre 2006

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