Réponse publiée le 11 juillet 2006

La participation des stagiaires du RSMA de la Réunion à la lutte anti-vectorielle a constitué une réponse apportée par l'Etat à une situation d'urgence, réponse qui a nécessité une action de formation dispensée par la direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS). Les volontaires du SMA continueront à bénéficier d'un module de formation réduit afin d'être en mesure, sans préavis, d'apporter leur concours aux collectivités locales en cas de besoin. La décision de mettre en oeuvre une filière de formation de huit cents heures destinée spécifiquement à la lutte anti-vectorielle ou à la dératisation n'est concevable que dans la perspective où cette action déboucherait sur des emplois durables. Le choix de cette option, qui ne peut être envisagée que dans le cadre d'un partenariat étroit unissant le SMA, les collectivités locales et les différents services de l'Etat concernés, fera l'objet d'un examen à l'occasion du prochain conseil de perfectionnement qui sera organisé en juin 2006.