Question écrite n° 92000 :
protection

12e Législature

Question de : M. Jean-Claude Bois
Pas-de-Calais (13e circonscription) - Socialiste

M. Jean-Claude Bois appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie et du développement durable sur le contrat que l'entreprise publique SNCF a signé avec une entreprise privée pour son énergie. Cette dernière, la SNET, et ses centrales au charbon vont permettre une prétendue meilleure modulation des prix. Si, comme il est précisé, personne ne connaît la nature du contrat ni les tarifs appliqués, par contre, il serait intéressant de connaître l'impact de cette décision sur notre environnement. Sachant que, seule, l'augmentation pour l'ancien contrat était de l'ordre de 120 millions d'euros, on peut estimer l'énergie qui devra être produite par ces centrales thermiques polluantes. En espérant que les économies que la SNCF pourra réaliser contribueront au moins à diminuer les tarifs consentis à ses clients, et compte tenu qu'EDF distribue plus de 500 milliards de kW par an, dont 5 % uniquement de cette production fabrique du CO2, il lui demande sa position sur ce sujet et si une étude sur les conséquences sur notre environnement a été réalisée par cette entreprise publique pour ledit contrat dans le cadre du développement durable. - Question transmise à M. le ministre délégué à l'industrie.

Réponse publiée le 8 août 2006

La production d'électricité est aujourd'hui assurée à près de 80 % grâce à des centrales nucléaires. Ces dernières, dans le choix des moyens de production, sont spécialement adaptées afin de satisfaire une production régulière tout au long de l'année. Toutefois, environ 5 % de la consommation nationale est réalisée avec des moyens thermiques, notamment le charbon, particulièrement approprié à la satisfaction d'une consommation marquée par des périodes de pointe, comme celle de la SNCF. Par ailleurs, la conclusion d'un contrat entre la SNET, dont le positionnement commercial est centré sur la fourniture d'électricité en pointe, et la SNCF n'est pas de nature à augmenter de manière sensible les émissions de gaz à effet de serre. De plus, un mécanisme d'allocation des quotas de C02 a été mis en place à l'échelle européenne et les volumes concernés sont déterminés par une analyse globale des besoins du secteur vis-à-vis de la consommation d'électricité, indépendamment du producteur qui la réalise.

Données clés

Auteur : M. Jean-Claude Bois

Type de question : Question écrite

Rubrique : Environnement

Ministère interrogé : écologie

Ministère répondant : industrie

Dates :
Question publiée le 18 avril 2006
Réponse publiée le 8 août 2006

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