Réponse publiée le 8 août 2006

En 2004, la Bibliothèque nationale de France a enregistré cinq jours de grève concernant en moyenne cinquante-cinq agents, avec un total de jours perdus pour fait de grève de 273 (soit 0,1 jour de grève par agent dans l'année). Ces jours de grève correspondent aux revendications d'une catégorie de personnel de la BNF (agents vacataires à temps incomplet) pour leurs conditions d'emploi et de rémunération. En 2005, la BNF a enregistré cinq jours de grève concernant en moyenne 270 agents, avec un total de jours perdus pour fait de grève de 1 349 (soit 0,5 jour de grève par agent dans l'année). Ces jours de grève correspondent exclusivement à des actions nationales relatives au pouvoir d'achat et aux rémunérations des agents de la fonction publique. Aucun de ces jours de grève, tant en 2004 qu'en 2005, n'a entraîné la fermeture au public de la BNF. Certains d'entre eux ont toutefois provoqué une fermeture différée ou anticipée, par rapport à l'horaire quotidien normal, de certaines salles de lecture, ainsi que des difficultés dans la communication directe des ouvrages (la communication dite « différée » des ouvrages réservés ayant toujours été assurée). L'ensemble des jours de grève a fait l'objet, sans exception aucune, de retenues sur les salaires pour service non fait, dans les conditions réglementaires.