Question écrite n° 9898 :
congé de fin d'activité

12e Législature
Question renouvellée le 20 octobre 2003

Question de : Mme Chantal Robin-Rodrigo
Hautes-Pyrénées (2e circonscription) - Socialiste

Mme Chantal Robin-Rodrigo appelle tout particulièrement l'attention de M. le ministre des affaires sociales, du travail et de la solidarité sur le congé de fin d'activité. La décision unilatérale du Gouvernement de supprimer ce dispositif contraste singulièrement avec sa volonté proclamée de dialogue social. Les organisations syndicales sollicitent aujourd'hui la suspension du processus engagé dans sa forme actuelle concernant le congé de fin d'activité. Elle lui demande de bien vouloir reconsidérer sa position et engager un dialogue sincère avec les organisations syndicales sur le devenir du congé de fin d'activité. Enfin, elle lui demande de lui indiquer quels seront la méthode du Gouvernement et le calendrier retenus pour l'ouverture des discussions relatives à la réforme des retraites. - Question transmise à M. le ministre de la fonction publique, de la réforme de l'État et de l'aménagement du territoire.

Réponse publiée le 22 décembre 2003

S'inscrivant dans le contexte général de la réforme des retraites, le système de préretraite que constitue le congé de fin d'activité (CFA), mis en place initialement par la loi n° 96-1996, a été placé en extinction progressive à compter du 1er janvier 2003 par l'article 132 de la loi de finances pour 2003. Le Gouvernement a souhaité que cette extinction se fasse de façon progressive afin de permettre aux agents qui réunissaient une partie des conditions (d'âge ou de durée de services), se trouvant ainsi dans le champ potentiel du dispositif avant l'entrée en vigueur de la loi, de partir à tout moment avant d'atteindre l'âge de 60 ans lorsqu'ils auront rempli les conditions exigées en matière d'années de cotisations. Ce dispositif ayant remplacé les conditions d'âge par des conditions d'années de naissance sera définitivement éteint au 31 décembre 2006 lorsque l'ensemble des agents potentiellement éligibles, nés au plus tard le 31 décembre 1946, aura, à cette date, atteint l'âge de 60 ans. Il convient de rappeler que ces nouvelles dispositions en matière d'aménagement de fin de carrière s'inscrivent dans un cadre général visant à relever le taux d'activité des travailleurs âgés afin de préserver notre système de retraite par répartition et maintenir ainsi la solidarité entre les générations. Pour l'ensemble de ces raisons, il n'est pas envisagé de modifier un tel dispositif.

Données clés

Auteur : Mme Chantal Robin-Rodrigo

Type de question : Question écrite

Rubrique : Fonctionnaires et agents publics

Ministère interrogé : affaires sociales, travail et solidarité

Ministère répondant : fonction publique, réforme de l'Etat et aménagement du territoire

Renouvellement : Question renouvellée le 20 octobre 2003

Dates :
Question publiée le 30 décembre 2002
Réponse publiée le 22 décembre 2003

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