Question écrite n° 99248 :
logement social

12e Législature

Question de : M. Maxime Gremetz
Somme (1re circonscription) - Député-e-s Communistes et Républicains

le 6 juin 2006, M. Maxime Gremetz a attiré l'attention de M. le ministre de l'emploi, de la cohésion sociale et du logement sur les grosses difficultés que connaissent les locataires de l'immeuble des Coursives du quartier d'Etouvie à Amiens. Il se permet de revenir vers lui pour évoquer cette question, il s'agit de résoudre un problème d'extrême urgence, une étude s'étalant sur plusieurs années ne saurait apporter les solutions nécessaires aux conditions de vie actuelles. Il rappelle qu'il s'agit d'un immeuble de quatorze étages, composé de 362 logements ouverts, par des accès libres, à toutes les formes de difficultés liées à la sécurité sous tous les aspects, craintes d'incendie, rackets, contact avec la drogue, l'alcool, diverses dégradations... Il n'est donc pas tolérable que cet immeuble, sous couvert de son avenir incertain au-delà de dix-quinze ans, ne soit pas pris en compte dans la phase l du renouvellement urbain d'Etouvie. Les diverses associations présentes sur le terrain, le conseiller général du canton ne peuvent se satisfaire de réponse à long terme, privant les habitants de ce quartier de tout espoir de bien vivre dans la dignité qui leur est due, comme tous les citoyens, quel que soit leur situation et leur rang social. Si ce secteur n'est pas répertorié comme « habitat indigne », priorité du plan de cohésion sociale, il ne saurait être question de l'abandonner et qu'il verse finalement dans cette catégorie... D'ailleurs, il prend acte que le ministre invite dès à présent « tous les partenaires des politiques locales et de l'habitat, notamment les collectivités territoriales, les associations et les services de État, à utiliser le nouveaux moyens d'actions apporté par les textes ». L'insistance dont il fait preuve se révèle être à la mesure de la situation posée depuis longtemps par une majorité d'acteurs locaux. Nul ne peut, en effet, ignorer qu'un projet approuvé sous toutes les formes, technique juridique, sécurité, existe. Ce dossier réalisé par l'organisme HLM « SIP » ne se concrétisera qu'à partir d'une réelle volonté politique des financeurs... Il est prêt à prendre toutes ses responsabilités « politiques et financières » dans le cadre de sa réserve parlementaire afin d'apporter une réponse positive aux craintes fondées des locataires. Il lui demande d'user son influence pour inviter les partenaires, qu'ils soient d'État ou locaux, à s'approprier l'urgence et à réagir efficacement, et sans attendre, pour régler cette question essentielle de sécurité pour le bien-vivre de tous. Le blocage, d'aujourd'hui, étant essentiellement conditionné par manque de volonté de financement, Il lui demande d'intervenir auprès des acteurs locaux pour que soient entrepris d'urgence les mesures indispensables.

Données clés

Auteur : M. Maxime Gremetz

Type de question : Question écrite

Rubrique : Logement

Ministère interrogé : emploi, cohésion sociale et logement

Ministère répondant : travail, relations sociales et solidarité

Date :
Question publiée le 11 juillet 2006

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