Question au Gouvernement n° 2668 :
élèves

12e Législature

Question de : M. Jean Bardet
Val-d'Oise (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

Question posée en séance, et publiée le 12 avril 2006

EXAMENS DANS LES LYCEES
ET LES UNIVERSITES

M. le président. La parole est à M. Jean Bardet, pour le groupe UMP.
M. Jean Bardet. Monsieur le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, pendant plusieurs semaines, de nombreux lycées et universités ont été bloqués ou fortement perturbés (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste),...
Plusieurs députés du groupe socialiste. Par votre faute !
M. Jean Bardet. ...souvent, d'ailleurs, par une minorité d'étudiants ou de lycéens. (Protestations sur les bancs du groupe socialiste et du groupe des député-e-s communistes et républicains.)
M. Maxime Gremetz. Non ! C'est scandaleux de dire ça !
M. Jean Bardet. Une dépêche de l'Agence France Presse de la semaine dernière indique qu'à Paris, ce sont 400 personnes qui ont bloqué 80 000 étudiants. (Mêmes mouvements.)
Si, aujourd'hui, l'heure est à l'apaisement, il faut répondre aux inquiétudes que les blocages ont suscitées en empêchant la majorité des étudiants et des lycéens de suivre normalement leurs cours.
M. François Liberti. À cause de vous !
M. Jean Bardet. Cette majorité silencieuse et travailleuse est particulièrement inquiète.
M. Albert Facon. Merci pour les autres !
M. Jean Bardet. En effet, la période des examens est proche et les semaines perdues pèsent fortement sur l'état de leur préparation, donc sur leur avenir.
Monsieur le ministre, que comptez-vous faire ?
Plusieurs députés du groupe socialiste. Rien !
M. Jean Bardet. Que pouvez-vous dire,...
Plusieurs députés du groupe socialiste. Rien !
M. Jean Bardet. ...notamment aux étudiants les plus modestes, qui ont le plus souffert de cette période, afin de les rassurer ?
Pouvez-vous nous garantir...
Plusieurs députés du groupe socialiste. Non !
M. Jean Bardet. ...que ces étudiants, qui ont travaillé toute l'année, pourront passer leurs examens normalement,...
Plusieurs députés du groupe socialiste. Oui !
M. Jean Bardet. ...quitte à repousser les dates d'examen afin de leur permettre de terminer leur programme dans un esprit serein ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
M. le président. La parole est à M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
M. Gilles de Robien, ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche. Monsieur le député, je peux vous rassurer : tout rentre dans l'ordre à peu près partout. Comme vous, nous sommes préoccupés par la qualité des examens et des diplômes qui pourront être délivrés. Les jours et les semaines à venir seront donc cruciaux pour les jeunes, qu'ils soient étudiants ou qu'ils passent le baccalauréat au mois de juin.
Pour l'université, avec François Goulard, nous avons demandé aux présidents d'université de nous faire part des dispositions qu'ils comptent prendre pour que les diplômes délivrés soient de vrais diplômes portant sur la totalité des programmes. Dès demain, nous recevrons le bureau de la Conférence des présidents d'université.
Pour le baccalauréat, je fais confiance aux chefs d'établissement et aux enseignants, qui feront le nécessaire avec le même esprit de responsabilité qu'ils ont manifesté tout au long des événements. Ils réuniront les conditions pour que l'ensemble des programmes soit enseigné. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Données clés

Auteur : M. Jean Bardet

Type de question : Question au Gouvernement

Rubrique : Enseignement

Ministère interrogé : éducation nationale

Ministère répondant : éducation nationale

Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 12 avril 2006

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