Réponse publiée le 5 mars 2013

Le ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé du développement, a reçu M. Koji Tsuruoka, directeur général des affaires globales au Gaimusho, le 10 décembre 2012. En premier lieu, ils ont largement évoqué les négociations climatiques internationales, suite à la conférence de Doha et à l'annonce de la candidature de la France pour organiser la conférence des parties de l'ONU sur le climat, en 2015. M. Koji Tsuruoka ayant précédemment été négociateur pour le climat pour le Japon (et suivant toujours de près ces questions), ils ont partagé leur vision de la conférence, le ministre soulignant les efforts à engager et interrogeant son interlocuteur japonais sur le retrait du Japon du protocole de Kyoto. Au delà, les questions énergétiques ont également été abordées au cours du rendez-vous, tant au niveau des suites de la catastrophe de Fukushima qu'au niveau de la politique nationale japonaise menée en faveur de la transition énergétique. La piste des économies d'énergie est essentielle à explorer, selon eux. La discussion s'est ensuite orientée sur l'aide publique au développement. Le ministre et M. Koji Tsuruoka se sont félicités de la bonne coordination de l'agence française de développement (AFD) et de l'agence japonaise de coopération internationale (JICA). Ils ont échangé sur les intérêts communs de la France et du Japon dans les cadres des G8 et G20 et se sont accordés sur l'importance de la définition de critères de responsabilité sociale des entreprises (RSE) élevés dans les projets de développement, insistant sur leur bonne mise en oeuvre. Les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ont également été abordés, notamment au prisme du programme japonais de « human security » de la TICAD 2013 (Tokyo International Conference on African Development). Les financements innovants font également partie des sujets où le gouvernement japonais et le gouvernement français peuvent avoir des convergences, ce qui a été souligné.