Réponse publiée le 12 mars 2013

Lors de la visite du Président de la République en Algérie en décembre 2012, il a été décidé d'améliorer les conditions pratiques de la mobilité des Algériens en France et des Français en Algérie par un dialogue soutenu et régulier, dont les conclusions seront consignées dans un document commun (communiqué conjoint des deux ministres des affaires étrangères). Une réunion d'un groupe de travail créé à cet effet se tiendra prochainement à Alger. La partie française a l'intention de proposer aux autorités algériennes d'adopter des facilitations similaires à celles déjà mises en place par les consulats de France en Algérie en faveur des ressortissants algériens (hauts fonctionnaires algériens, universitaires, ordres professionnels tels que médecins, avocats, architectes, etc.. . , entrepreneurs et commerçants, ainsi que les ascendants de ressortissants de nationalité française ou algérienne résidant en France), et d'étudier avec la plus grande attention les demandes de facilitations qui lui seront proposées par la partie algérienne en faveur d'autres catégories, afin d'en mesurer leur compatibilité avec le cadre règlementaire européen (code des visas Schengen) et leurs conséquences, et de décider si elles peuvent être adoptées par les consulats français en Algérie.