Réponse publiée le 6 août 2013

Lors d'une visite effectuée en France le 19 février dernier, le ministre de la défense et le chef d'état-major des armées néo-zélandais ont été reçus par le ministre français de la défense. Ces derniers se sont longuement entretenus de la situation au Mali, le ministre néo-zélandais confirmant à cette occasion le soutien de son pays à l'intervention militaire française. Il a de plus indiqué que Wellington participerait financièrement à l'effort de stabilisation du Mali que mène la France et réfléchissait aux modalités de sa contribution à la mission européenne de formation des forces armées maliennes (EUTM). Par ailleurs, le ministre néo-zélandais a pris note de l'intérêt porté par la France à la zone Asie-Pacifique dans le cadre des travaux préparatoires du nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Il a fait part de la volonté de son pays de renforcer ses liens diplomatiques avec les États-Unis, ainsi que de l'importance que revêt la relation entre la Nouvelle-Zélande et l'Union européenne, et plus particulièrement la France, puissance riveraine, en matière de politique de défense. Enfin, évoquant la fin de la présence militaire française en Afghanistan et le volet « sécurité » du traité d'amitié et de coopération signé le 27 janvier 2012 entre la France et l'Afghanistan, les deux ministres ont abordé les perspectives d'évolution de la situation à long terme dans ce pays.