Réponse publiée le 24 juin 2014

Dans son document « 20 propositions pour réindustrialiser la France grâce au numérique », l'association française des éditeurs de logiciels (AFDEL) souligne que l'économie du numérique constitue un puissant levier de croissance et de productivité surtout pour l'industrie, le commerce et les services, secteurs pour lesquels le gouvernement entend développer de nombreuses actions. En effet, les gains indirects de productivité liés à l'utilisation des outils numériques sont souvent considérés comme un vecteur essentiel de croissance notamment des petites et moyennes entreprises (PME). Les entreprises de moins de 20 salariés constituent le coeur du système économique français. Fortement créatrices d'emplois, leur adaptation à la nouvelle donne des outils numériques et du travail en réseaux constitue un enjeu économique de premier plan. Ainsi, ces deux thèmes majeurs ont été retenus pour la 14e édition du salon des micro-entreprises qui a eu lieu à Paris du 9 au 11 octobre 2012. A cette occasion, la ministre de l'artisanat, du commerce et du tourisme, la ministre déléguée chargée de l'économie numérique et le ministre délégué à l'économie sociale et solidaire et à la consommation, ont réaffirmé l'engagement des pouvoirs publics sur cet enjeu et échangé avec les entreprises. Dans ce cadre, la participation des ministres à ce salon constitue l'illustration de l'engagement des pouvoirs publics. L'AFDEL propose par ailleurs la mise en place de « stages PME innovantes » obligatoires orientés principalement vers le numérique pour les cursus professionnels universitaires d'économie ou d'ingénieurs et dans les grandes écoles. Les pouvoirs publics sont particulièrement attachés à développer toutes les actions contribuant à promouvoir l'usage du numérique comme vecteur d'innovation et de croissance, tout particulièrement dans le secteur des PME et très petites entreprises (TPE). L'effort de développement des outils numériques dans les PME contribuera à renforcer leurs capacités à accueillir les stagiaires préparant un master 2 d'université ou un diplôme de grande école de commerce, tous deux situés au niveau le plus élevé de la nomenclature des formations. Dans cette dynamique, les PME bénéficieront davantage de la richesse des apports résultant de l'accueil de stagiaires se préparant aux métiers de l'analyse financière, du management et de la gestion, métiers incontournables pour la bonne gestion et le développement de la productivité des entreprises françaises.